Beaucoup de pays occidentaux espèrent infléchir le soutien qu'apporte Moscou au régime syrien. Mais la Russie ne lâchera pas son dernier allié arabe.

La crise - la plus grave depuis la guerre froide - dans les relations entre l'Occident et la Russie a des répercussions palpables sur la vie quotidienne des Russes. La chute du cours du pétrole (entraînant celle du rouble), conjuguée aux sanctions européennes et américaines et à l'embargo russe sur les produits étrangers, entraîne une dégradation de la situation économique du pays. Si les classes moyennes supérieures doivent réfréner leur appétit de consommation, une partie de la population glisse vers la pauvreté.

L'Eglise russe a renoncé à participer au grand concile panorthodoxe qui s'est ouvert le 17 juin 2016 en Crète. Un conflit de nature géopolitique oppose les patriarcats de Moscou et de Constantinople.