A la fin du mois d’août 2018, un petit trou a été décelé dans la carlingue du vaisseau Soyouz attaché à la partie russe de la Station spatiale internationale, à 400 kilomètres de notre planète.

A distance du feu des batailles se mobilisent des troupes d’un genre nouveau. Cryptographes, faux businessmen, biologistes, quidams héroïques… se démènent en coulisse, pour forger puis imposer une arme multiple et redoutable : le renseignement. Sommaire. La guerre des espionnes et des espions. Le boom des experts du décryptage. Georges Painvin, l’homme clé du chiffre. La manne du télégramme Zimmermann. Business et coups tordus en rafales. Le faux trafiquant Joseph Crozier. Franz Von Rintelen, un saboteur à Manhattan. Les apprentis sorciers de la guerre bactériologique.

Que se passe-t-il quand un millionnaire suédois complotiste se met en tête de résoudre l'énigme du plus grand sabotage du siècle ? Réponse : de drôles d'aventures.

Alors qu'on le disait illégitime et inefficace, le sabotage semble bénéficier d'un regain d'intérêt chez les militants écolos, qui réinvestissent ces méthodes d'action tombées en désuétude depuis les années 1980 et renouent avec les premières heures du syndicalisme ouvrier.

À la fin du XIXe siècle, la CGT inscrivait le sabotage à la liste de ses méthodes d'action. Les ouvriers découvraient alors un outil qu'ils espéraient capable de renverser le patronat.

Fin juillet, la SNCF a déploré « une attaque massive pour paralyser le réseau » ferroviaire. Si l’opération n’a guère fait dérailler les Jeux olympiques, elle met en lumière l’attrait d’un certain nombre de militants pour le sabotage. Avant eux, une partie du mouvement ouvrier américain l’avait pratiqué et en avait tiré des enseignements.