Affaires. Le camp présidentiel limite la casse.

C'est l'affaire qui fait peur. Elle rebondit, s'envenime, devient franchement incontrôlable et n'en finit pas d'éclabousser le pouvoir.

C'est l'histoire d'une affaire de famille devenue affaire judiciaire, puis affaire d'Etat. Le Point a enquêté sur les personnages de cette intrigue hors-norme : Eric Woerth, ministre trop connecté, Liliane Bettencourt, héritière trop généreuse, Patrice de Maistre, tout-puissant chambellan, Philippe Courroye, procureur ambigu, sans oublier François-Marie Banier courtisan et milliardaire.

Un nouveau flot de révélations vise directement l'Elysée. Récit d'une folle semaine.

Etat de siège. Comment tenir jusqu'à la rentrée ?

Ventes d'armes, commissions occultes, règlements de comptes politiques... Le tourbillon du soupçon s'abat sur l'Elysée et ravive les tensions entre Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin. Au coeur du scandale : l'attentat qui tua onze Français au Pakistan en 2002 et les dessous financiers d'une vente de sous-marins.

Jean, le deuxième fils du président, à la tête de l'établissement qui gère le quartier de la Défense ? Son élection annoncée prend les proportions d'une affaire d'Etat.

Les écrits du ministre de la Culture sur le tourisme sexuel ont déclenché la polémique. Certains non-dits - et des propos oubliés - interpellent. Si l'extrême droite a été à la manoeuvre, Nicolas Sarkozy, lui, est pris à contre-pied. Histoire d'une séquence qui marquera le quinquennat.

Alors que les juges viennent de clore leur instruction, L'Express a reconstitué ces trois jours de janvier 2008 qui ont ébranlé la Société générale. Un face-à-face hitchcockien entre la banque et son jeune trader

On se croirait chez les Bleus. La multiplication des affaires pourrit l'ambiance parmi les ministres, sous le regard du président sélectionneur.

Empêtré dans le dossier Bettencourt, désormais autant politique que judiciaire, Eric Woerth est devenu un problème pour Nicolas Sarkozy. Face aux polémiques en série qui touchent le gouvernement, le président réagit tardivement et dans l'urgence. Suffisant pour calmer une opinion révoltée ?

Depuis quelques semaines, l'improvisation tient lieu de ligne directrice à l'Elysée. De la multiplication des affaires au remaniement ministériel, Nicolas Sarkozy n'avait jamais semblé subir ainsi les événements. Voici un président qui donne aujourd'hui l'impression de ne plus maîtriser ni le temps ni les hommes.