Avec ″Hugo Cabret″, le cinéaste offre un superbe conte de Noël et une méditation sur le cinéma.

L'un a livré au cinéma des films d'anthologie, l'autre s'attelle à les restaurer. Dernier sauvetage en date : ″Il était une fois en Amérique″, lesté de vingt minutes inédites, et présenté à Cannes le 18 mai 2012. Cette épopée, tournée dans le Lower East Side à New York, Scorsese l'a suivie de près. Il la raconte, en cinéphile.

Qui aurait cru, il y a huit ans, que Leonardo DiCaprio, le beau gosse de "Titanic", deviendrait le joker de Martin Scorsese ? A l'occasion de la sortie des "Infiltrés", leur troisième film en commun, décryptage de cette fructueuse collaboration en compagnie des deux intéressés.

Des grands cinéastes qui ont marqué la renaissance américaine des années 70, peu ont survécu aux aléas de la production hollywoodienne ou à leurs problèmes personnels. Quatre d'entre eux continuent depuis quarante ans à être au centre de l'attention : Terrence Malick, dans son orgueilleuse solitude avec cinq films en quatre décennies ; Woody Allen et Clint Eastwood, deux acteurs réalisateurs qui, avec une régularité de métronome, bâtissent une oeuvre impressionnante de cohérence et de variété. Enfin Martin Scorsese, qui s'aventure dans les directions les plus diverses avec une égale réussite.

Le calviniste Scrader et la catholique Scorsese ont uni leurs obsessions théologiques pour adapter un roman autobiographique de Joe Connelly.

Cinq ans après le "Titanic" de James Cameron, Leonardo DiCaprio prépare un retour fracassant avec la double sortie de "Gangs of New York", de Martin Scorsese, et "Catch me if you can", de Steven Spielberg.

Dans "Aviator", Martin Scorsese ressuscite l'âge d'or d'Hollywood à travers l'ascension du sémillant et névrosé Howard Hughes.