Difficultés des mutuelles de santé françaises dans un contexte de montée en puissance des assurances, d'augmentation des frais médicaux et des taxes en tout genre sur les contrats de complémentaires santé. Pour rester dynamiques, elles tentent de s'organiser et misent notamment sur la concentration et l'international.

Eclairage, début 2013, sur la complexité de la protection sociale des travailleurs indépendants, professionnels libéraux ou encore gérants de TPE (très petite entreprise). Des professionnels chargés de gérer eux-mêmes les questions de prévoyance et de retraite, alors que les salariés sont de fait protégés et assistés par leur entreprise. Le problème : chaque caisse comporte une couverture spécifique, chaque activité ses propres risques et chaque situation son manque à gagner. A cela s'ajoute la cruciale gestion des sinistres.

Le 1er janvier 2016, toutes les entreprises devront offrir une assurance à leurs salariés. Mais les garanties ne seront pas forcément identiques.

A partir du 1er janvier 2016, toutes les entreprises devront proposer un contrat complémentaire santé à leurs salariés. Et le financer à hauteur de 50% au minimum. Quels seront les effets pour les bénéficiaires, y compris ceux qui disposent déjà d'une couverture collective ?

Anticipation, en 2015, par les assureurs, organismes de prévoyance et mutuelles, de l'application, au 1er janvier 2016, de l'Accord national interprofessionnel (ANI) imposant la généralisation de la complémentaire santé à l'ensemble des salariés. La prime de cette assurance collective sera à la charge conjointe de l'employeur et du salarié, avec chacun leur clientèle de prédilection, se positionnent sur ce nouveau marché aux contours encore mouvants, mais qui s'annonce particulièrement concurrentiel.

"Un Uber peut très bien émerger dans la santé du jour au lendemain. Je suis obnubilé par ce risque."

Préparation, par les professionnels français de la complémentaire santé, de l'entrée en application de la loi du 14 juin 2013, transposée par l'Accord national interprofessionnel (ANI), au 1er janvier 2016. Mais à deux mois de l'échéance, il semblerait que les entreprises les plus concernées, soit les TPE/PME, n'ont pour la plupart pas encore sauté le pas. Si l'ANI va bien faire passer nombre de salariés de contrats individuels à des contrats collectifs, ce n'est pas pour autant la fin des complémentaires santé individuelles.

Trop nombreux, trop chers, les opticiens devront compter avec des hommes comme Marc Simoncini, l'entreprenant fondateur de Meetic, bien décidés à casser les prix.