Shoah -- Au cinéma
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Bulletin : Transfuge 18 - novembre 2007
La Shoah à l'écran ? Un essai richement documenté qui montre comment l'image s'est emparé de l'indicible.
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Auteurs
Aubel, Damien Auteur du texte
Bulletin : Transfuge 91 - octobre 2015
Retenez ce nom : Laszlo Nemes. Un premier long métrage à son actif et déjà un chef-d'oeuvre : "Le Fils de Saul", Grand Prix de Cannes millésime 2015. Ou comment il est seulement possible de filmer la Shoah, mais aussi de la filmer autrement. Rencontre-fleuve avec le réalisateur hongrois.
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8 p. / p. 84-91
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Année de parution :
2012
Les Français n'ont été ni sourds ni muets quant à l'extermination des Juifs. Non, il ne leur a pas fallu trente ou quarante ans pour accepter de saisir le plus grand crime de l'histoire. Dès le lendemain de la guerre, les élites ont élaboré une véritable pensée du génocide où les catholiques et les protestants ont eu une part immense, dont on n'avait pas pris la mesure jusqu'ici. Les intellectuels de tout bord ont été pris à la gorge par la spécificité de ce phénomène. Bien sûr, la culpabilité a joué un rôle, mais contrairement à une idée reçue, elle a été assumée, proférée, et c'est elle qui a animé le mouvement de réception de l'événement et sa progressive extension à tout le corps social. Lorsque, en 1967, la guerre des Six-Jours éclate, elle rencontre une opinion publique déjà très bien instruite et sensibilisée au drame des Juifs par vingt années de romans, de films, de récits, de témoignages. Il y a eu en France un «syndrome de Vichy», mais pas de «syndrome de la Shoah». Pourtant, quand, dans les années 1970 et 1980, le regard sur les années noires de Vichy a changé et qu'il est devenu moins bienveillant, un mythe global est né : celui d'une France malade de son passé et incapable de se regarder en face. En fait, la réalité est autre : si les Français ont occulté Vichy, ils n'ont pas occulté l'extermination des Juifs. Pour le prouver, François Azouvi livre ici la première étude systématique de tout ce qui a été écrit, publié ou produit en France sur la Shoah depuis 1945.
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Editeur :
Importance matérielle :
1 vol. (474 p.) : couv. ill. : 24 cm
9782213670997
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Lanzmann, Claude (1925-....) Auteur du texte
Bulletin : Papiers 26 - octobre 2018
Il a disparu le 5 juillet dernier. Journaliste, écrivain, directeur de la revue "Les temps modernes", ami proche de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir, il reste et restera pour son maître film, Shoah. Un documentaire monumental sur l'extermination des Juifs d'Europe par les nazis. Juste après la sortie sur les écrans, en 1985, le cinéaste expliquait sa démarche au micro du critique Claude-Jean Philippe.
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Essais
Année de parution :
2007
L'extermination des juifs en Europe a forcé le cinéma à interroger ses propres procédures, à mettre en question ses codes et ses techniques. L'ouvrage se propose de rendre compte de ce phénomène et d'essayer, en en formulant les enjeux, de prendre la mesure des questions contemporaines de toutes natures construites à partir de la confrontation entre le cinéma et la Shoah.
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Editeur :
Collection :
null; Essais
Cahiers du cinéma
Importance matérielle :
1 vol. (408 p.) : ill. en noir et en coul. : 24 cm
9782866424466
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Auteurs
Levy, Ophir Auteur du texte
Bulletin : Positif 691 - septembre 2018
La rétrospective que le Mémorial de la Shoah a consacrée, du 3 au 10 juin 2018, au documentariste franco-américain Pierre Sauvage, a été l'occasion de (re)découvrir une oeuvre en construction permanente, profondément traversée par la question de la responsabilité et de la capacité d'action des individus face aux tragédies de leur époque.
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Numéros de page :
2 p. / p. 76-77
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Auteurs
Bulletin : Cahiers du cinéma 478 - avril 1994
Spielberg et Schindler auront décidement fait parler d'eux. Il s'agit dès lors de poursuivre la discussion à propos d'un film dont la réussite est indiscutable.
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Numéros de page :
/ p. 50-54
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Auteurs
Delmotte, Benjamin Auteur du texte
Bulletin : Esprit 420 - décembre 2015
La représentation cinématographique des camps - et particulièrement du processus d'extermination pose un indéniable problème éthique, en plaçant l'art au risque de ce que Rivette, dans un article demeuré célèbre, a désigné comme une "abjection", dès lors que la mise en scène sombre dans la simplification réductrice et l'esthétisation. Au point que la question de la représentabilité même de l'expénence concentrationnaire ne peut pas ne pas se poser au réalisateur.
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Numéros de page :
3 p. / p. 134-136
Article
Auteurs
Schweitzer, Ariel Auteur du texte
Bulletin : Cahiers du cinéma 710 - avril 2015
Le Mémorial de la Shoah présente une exposition saisissante sur la représentation de la Shoah par les opérateurs soviétiques.
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Numéros de page :
1 p. / p. 58
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Auteurs
Azalbert, Nicolas Auteur du texte
Bulletin : Cahiers du cinéma 728 - décembre 2016
Dans "Retour au noir", Alain Fleischer répond directement à "Sortir du noir", l'éloge du "Fils de Saul" par Georges Didi-Huberman. Et repose la question de la fictionnalisation de la Shoah.
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Numéros de page :
1 p. / p. 58
Article
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Auteurs
Bulletin : <>Histoire 251 - février 2001
A Nuremberg, en 1945, on montra aux dignitaires nazis un film sur les réalités des camps de concentration. Une initiative aux conséquences psychologiques surprenantes.