Particules et antiparticules ont des comportements physiques différents.

Il y a 50 ans, on découvrait que les désintégrations de certaines particules ne respectent pas la symétrie gauche-droite.

L'invariance conforme, c'est-à-dire la symétrie par rapport aux transformations qui conservent les angles, fait depuis quelques années l'objet de recherches actives. Elle s'avère très fructueuse pour étudier certains systèmes physiques bidimensionnels.

Quel rapport entre une main, un tire-bouchon, un escargot, une casserole, un dé ? Ce sont des exemples courants d'une catégorie d'objets qui donnent des migraines aux chercheurs ! Derrière leur particularité - la chiralité - se cachent des énigmes que la science n'a pas encore résolu.

Pour les particules subatomiques, passé et futur sont différents... ou presque. Cette légère asymétrie par rapport au sens du temps est liée à une autre asymétrie, entre particules et antiparticules, qui fait l'objet de recherches actives.

Dans les modèles de percolation, un réseau aléatoire est traversé d'un bout à l'autre. Ces modèles sont en lien étroit avec l'étude de la symétrie conforme, un champ très actif des mathématiques et de la physique théorique.

Les problèmes physiques que l'on sait résoudre de façon exacte - dits intégrables - sont rares. En ramenant, grâce à des symétries cachées, des problèmes complexes à ces problèmes solubles, les physiciens relient des phénomènes différents.

Dans quelques semaines, de nouveaux accélérateurs de particules rechercheront les violations d'une symétrie fondamentale de la nature et repousseront ainsi les limites de la physique.