Il aura fallu quelques décennies pour que les syndicats se saisissent des enjeux écologiques. Passée la crainte des pertes d'emplois, ils deviennent des acteurs incontournables pour faire évoluer les pratiques d'entreprises. Points abordés : pas de fumée sans emploi ; du national aux concrétisations locales ; dépasser les divergences inter-échelons. Peu de chiffres. Fait partie d’un dossier intitulé « Climat : qu’attendre des entreprises ? ».

Quel mode de gestion pour les Sociétés coopératives ouvrières de production (Scop) qui, fondées par des salariés désireux de conserver leurs usines et leurs emplois, sont confrontées aux mêmes problématiques que l'ensemble des sociétés, en termes de stratégie, d'organisation ou de management pour perdurer dans un environnement capitaliste ?

En 2017, en France, près de 40000 réfugiés sont des "dublinés". Ces migrants, au nom de l'accord européen dit "de Dublin", peuvent être expulsés vers le pays où ils ont été contrôlés après leur arrivée en Europe. Une situation inextricable. Sommaire. Une hypocrisie française. J.M.G. Le Clézio, prix Nobel de littérature : "un déni d'humanité insupportable". "Macron tient un double discours" : entretien avec Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. Le moment du danger. Droits, devoirs et dignité.

Alors qu'Emmanuel Macron, fraîchement élu à la présidence de la République française, s’apprête à réécrire le code du travail, en 2017, retour sur l'évolution et le positionnement de la CFDT. Un syndicat qui vient de détrôner la CGT en termes de représentativité des salariés du privé, mais qui s'est souvent vu reprocher sa proximité avec les puissants. Explications et détails. Quelques données chiffrées.

Les lendemains de grève sont souvent amers et démobilisateurs. Les travailleurs sans papiers qui avaient combattu avec audace pour leur régularisation en 2008 n'y ont pas échappé. Certains sont restés proches des syndicats, d'autres s'en sont éloignés. Leurs trajectoires, très diverses, montrent le lien entre luttes collectives et conditions d'existence individuelles.

Un jour, FO négocie avec le gouvernement, un autre la centrale syndicale se range aux côtés de la CGT, comme si elle n'avait plus de boussole et se laissait guider par le seul bon plaisir de ses dirigeants. Son futur secrétaire général pourra-t-il lui redonner une colonne vertébrale ?

Cet article examine la relation entre les syndicats et la hausse des inégalités de revenus observée dans les économies avancées au cours des dernières décennies. Le rôle des syndicats dans la lutte contre l'inégalité croissante des revenus a été négligé dans les études empiriques, malgré son ambigüité théorique. [...]

Slogans offensifs, prises de position martiales, présence tous azimuts sur les plateaux télé, dialogue assumé avec les partis d'extrême droite : en quelques années, Alliance Police Nationale s'est imposé comme le syndicat le plus puissant parmi les forces de l'ordre. Jusqu'à dicter sa politique aux ministres de l'Intérieur ?

Pour ce quotidien allemand de gauche, les syndicats, remis en selle par le projet de réforme, jouent aujourd'hui pleinement leur rôle dans le très particulier dialogue social à la française.

Le politiste Jean-Marie Pernot est ce qu'on appelle un chercheur engagé. Non seulement il dresse un constat sans concession de l'état dans lequel se trouve le mouvement ouvrier français et du danger d'effacement qui le guette à brève échéance, mais il ouvre dans son dernier essai, "Le syndicalisme d'après. Ce qui ne peut plus durer" (Edition du Détour), des pistes pour le sortir de sa double crise. Celle-ci se manifeste à la fois par le glissement de la négociation vers le simple accompagnement du capitalisme et par la radicalité qui n'embraye plus sur les travailleurs.

A l'approche des scrutins professionnels de début décembre dans la fonction publique, syndicats, collectivités et centres de gestion se mobilisent pour inciter les agents à voter. La qualité du dialogue social des quatre prochaines années en dépend.

Mais que fait la police ? Ou, plutôt, que peut-elle faire, face au manque de moyens, face au peu d'égards des politiques, face au risque de chaos ? La critique - manifestement corporatiste - de la décision de justice formulée par le directeur général de la police révèle tous les malaises. Ceux des flics, sursollicités. Ceux de Macron, désireux de ménager l'institution et d'apaiser les colères dans les quartiers. Macron rattrapé par la police. Jean-Louis Arajol : "Les syndicats policiers n'ont plus d'emprise sur les troupes". "On a en a marre d'être les paillassons de la République".