Chaque année, près de quatre cents cas de « bébés secoués » sont signalés à la justice. Et des parents sont déclarés coupables d'avoir blessé ou tué leur enfant, sur la base d'expertises qui ont valeur de preuve définitive. Le doute est pourtant permis, comme le montre l'histoire d’Alexandre, un père au coeur d'un champ de bataille médical. La contre-enquête se conclut par "L'expertise vise à raconter une histoire qui résiste au doute".

Le Suisse Erhard Loretan a époustouflé le monde de l’alpinisme dans les années 1980 par son style rapide et léger, et surtout par son incroyable audace. Vingt ans plus tard, il est condamné pour homicide. Que s’est-il passé ?

Chaque année en France, 500 cas de bébés secoués sont signalés à la justice. Parmi ces drames, celui d'Augustin, décédé en 2015 à l'âge de 10 mois. Noura B., l'assistante maternelle qui le gardait à l'époque, était jugée en décembre dernier à Nanterre pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Un procès qui était aussi celui des certitudes médicales sur le sujet.

Suite à l'article « Contre-enquête sur les bébés secoués » paru dans le numéro 58 (printemps 2022) de "XXI", nous avons reçu de nombreuses réactions, dont celle d'un collectif de 46 familles d'enfants victimes du syndrome du bébé secoué (SBS), représenté par Arnaud Castex. En voici les principaux extraits et les réponses de notre journaliste, Sophie Tardy-Joubert.