Chaque année, près de quatre cents cas de « bébés secoués » sont signalés à la justice. Et des parents sont déclarés coupables d'avoir blessé ou tué leur enfant, sur la base d'expertises qui ont valeur de preuve définitive. Le doute est pourtant permis, comme le montre l'histoire d’Alexandre, un père au coeur d'un champ de bataille médical. La contre-enquête se conclut par "L'expertise vise à raconter une histoire qui résiste au doute".

Chaque année, des dizaines, voire des centaines d'enfants seraient retirés à leurs parents sans motif valable. Conséquences : les familles explosent et les gamins trinquent. Témoignages.

Venus à l'hôpital pour leur bébé, ils repartent sans lui. Accusés à tort de maltraitance, des parents se voient retirer leur enfant, atteint d'une maladie rare. Et dénoncent l'emballement d'un système qui, pour mieux protéger, finit par broyer des familles. Sommaire. Placements abusifs d'enfants, le calvaire des familles. Maltraitance et autisme, la grande confusion. Le délire des conspis.

À la suite d’un signalement pour gestes et propos portant atteinte à l’intégrité physique et psychologique, l’établissement a été visé par une enquête administrative de l’Inspection générale. Pour les enseignants et les élèves, s’il faut bien sûr travailler sur la question des abus, le « LAP » demeure un espace nécessaire.

La cause des enfants en détresse est devenue un enjeu majeur de notre société. Le système de détection des informations préoccupantes permet aux professionnels de l'enfance - Éducation nationale, soignants... - de faire remonter à l'administration des cas de maltraitance suspectée. Mais l'équilibre entre lutte contre l'inaction face à des faits graves et risque de signalements abusifs n'a pas encore été trouvé.