Dry January, Sober October, boissons sans alcool… Emmenée par une génération Z plus informée sur les dangers des addictions et plus soucieuse de son image, la sobriété gagne du terrain dans les pays les plus développés. Au point, analyse "The Observer", d’ébranler "ce vrai totem de la culture occidentale". Mais aussi transformer l'industrie des boissons qui doit s'adapter. Sommaire. Vers un monde sans alcool. Comment l'industrie s'adapte-t-elle ? En France, tout part à vau-l'eau. L'essor des bars sobres.

En 2022, plus d'un Français sur trois avait dit vouloir y participer : le Dry January (« janvier sec »), initié par une association britannique en 2012 et importé en France en 2020, est devenu un incontournable de la post-Saint-Sylvestre... ainsi qu'un inépuisable sujet de conversation entre « pro »et « anti ».Son principe ? S'efforcer de ne pas avale une seule goutte d'alcool pendant les trente et un jours que compte le mois de janvier. Sommaire. Claude Rambaud : "'Un mois sans alcool est suffisant pour constater des améliorations''.

Jusqu'ici, le mois de janvier était connu pour ses galettes des rois et ses soldes d'hiver. Mais cette année, une nouvelle pratique a tenté une percée : le Dry January. Alors qu'Emmanuel Macron et le lobby du vin ont fait pression pour obtenir son annulation, des milliers de Français se sont prêtés au jeu et ont arrêté de boire de l'alcool pendant 31 jours. Janvier achevé, l'heure du bilan est arrivée.

Le refus récurrent du gouvernement de soutenir le Dry January, ce défi qui consiste à ne pas boire d’alcool pendant un mois, met en lumière les lacunes de la politique de prévention.

Siroter un gin fizz et rester sobre... Une nouvelle tendance, née aux Etats-Unis, qui na pas échappé aux alcooliers et aux "bartenders". Par choix éthique ou opportunité commerciale.