Après deux mois de convalescence à Paris, le président de la transition est de retour au pays. Et semble bien décidé à reprendre les rênes.

Le 4 septembre 2012, Dioncounda Traoré, le président par intérim, a demandé l'aide de la Cedeao pour libérer le nord du pays de l'emprise djihadiste. Une requête curieusement formulée et qui a apparemment pris de court le capitaine Sanogo.

De nouveaux témoignages et documents éclairent les circonstances de l'agresssion dont Dioncounda Traoré, le président de la transition, a été victime le 21 mai 2012. Accablant.

Agressé à l'intérieur même du palais de Koulouba le 21 mai 2012, Dioncounda Traoré s'est envolé pour Paris 48 heures plus tard. Retour sur ces journées chaotiques qui ont stupéfié les Maliens et la communauté internationale.

Le président intérimaire a été reconduit pour une année - un accord arraché le 20 mai 2012 par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Des manifestants projunte l'ayant agressé le lendemain, il a ensuite été évacué à Paris. Son retour imminent sera décisif dans l'issue de la crise.

Il y a trois ans, Dioncounda Traoré manquait d'être lynché dans son palais. Depuis, l'ancien président de la transition a quitté le devant de la scène. Mais occupe activement ses journées de retraité.

Après des mois d'hésitations, l'ancien chef de I'Etat malien se lance enfin dans la course pour succéder à Abdou Diouf à la tête de lOIF. Le soutien du président IBK suffira-t-il à compenser ce départ tardif ?