Comment sauver le Français détenu depuis le 26 novembre 2009 sans céder aux terroristes ? Pour le président malien, qui doit ménager à la fois la France et l'Algérie, rien n'est simple.

Près de 2 500 soldats français ont déjà été déployés dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Avec pour mission officielle de combattre les terroristes qui occupent le Nord du pays.

Depuis l'enlèvement de sept expatriés au Niger, le pays se retrouve, bien malgré lui, au coeur de l'offensive contre Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Le 4 septembre 2012, Dioncounda Traoré, le président par intérim, a demandé l'aide de la Cedeao pour libérer le nord du pays de l'emprise djihadiste. Une requête curieusement formulée et qui a apparemment pris de court le capitaine Sanogo.

Une intervention internationale dans le Nord paraît inéluctable. Prendra-t-elle la forme de frappes ciblées ou d'une guerre conventionnelle ? Quels sont les moyens mis en oeuvre, les stratégies envisagées et les pays volontaires pour prêter main-forte à l'armée malienne ?

Face à la stratégie d'évitement des djihadistes, les Français naviguent entre soulagement et perplexité.

Au risque de pactiser avec les djihadistes, les« Hommes bleus» rêvaient d'indépendance. Las, ils ont tout perdu. Reportage.

Attentat du Radisson, réforme de l'armée, port du voile intégral, Sanogo, ATT... Le président malien dresse le bilan de son action à mi-mandat. Et répond sans ambages à ses détracteurs.

La grande ville du Nord est tombée le 26 janvier 2013. Vite, presque sans combats. Trop vite, sans doute, puisque les jihadistes ne sont pas loin et que les habitants vivent dans la crainte des attentats. L'euphorie de la libération aura été de courte durée.

Attentat et menaces d'Aqmi, échauffourées avec les rebelles touaregs, fronde d'une trentaine d'éléments de l'ancienne junte... Confronté à ce triple péril, le nouveau président affiche la plus grande fermeté.