Si les promesses de l'autonomie restent à démontrer, la faillite du système actuel est avérée

Ils étaient 24 ils ne sont plus que quatre à briguer la succession de Richard Descoings. Une lutte farouche : les réseaux se déchaînent pour garder la mainmise sur la fabrique des élites.

Maintenir la tradition ou s'ouvrir au management moderne : le débat fait rage au sein de la doyenne des universités britanniques, qui cherche à attirer les donateurs et à résister à la concurrence étrangère.

Zoom, en septembre 2010, sur le système universitaire français, ouvert en principe à tous mais qui voit un tiers de ses étudiants ressortir sans diplôme. Un échec dû à l'absence de véritable orientation des lycéens, un manque de vérification des aptitudes des lycéens à l'entrée en Université et à des formations en inadéquation avec le marché du travail. La loi Liberté et responsabilisation des universités (LRU) commence cependant à donner plus de pouvoirs aux présidents d'établissement pour réorganiser leurs filières.

Décryptage, en janvier 2012, du modèle économique de Sciences Po (Institut d'Etudes Politiques) et de l'action de son dirigeant, Richard Descoings. Mi-université, mi-grande école, Sciences Po ne se revendique pas comme une business school mais voit ses étudiants évoluer de plus en plus vers le secteur privé. La gouvernance de Sciences Po a considérablement évolué au cours des dernières années et a connu une hausse considérable des financements privés, dépassant le montant des subventions.

C'est en Californie que cet universitaire discret mais très influent auprès du président a trouvé l'établissement public de ses rêves. Il plaide pour diversifier les facs mais nie que cela créerait une université à deux vitesses.

Pour enrayer le déclin de la vénérable université anglaise, John Hood veut la gérer comme une entreprise. Mais cet ex-homme d'affaires hérisse les profs. Résultat du bras de fer à l'automne 2006.

Avec l'exemple d'Aix-Marseille Université (AMU), décryptage des dessous du mouvement de fusion des universités françaises. Un phénomène entrepris pour leur permettre de rayonner davantage dans le classement international des établissements. Toutefois, malgré la mise en commun des compétences, ces mastodontes sont coûteux pour l'Etat, engendrent des conditions de travail dégradées pour le personnel et manquent de lisibilité en termes d'offre. Il est cependant des dossiers sur lesquels ces regroupements se montrent efficaces : les investissements d'avenir.