″Le Point″ publie le classement des universités françaises.

Le point, en juin 2011, sur le plan campus de Lyon qui vise à développer l'université de Lyon dans le cadre de la compétition internationale à laquelle se livrent les universités pour attirer chercheurs, étudiants et entreprises. Un projet qui représente 700 millions d'euros d'aides publiques (Etat et collectivités locales) essentiellement pour la réhabilitation des bâtiments existants et la construction de nouveaux. Lyon vise ainsi le top 100 du classement de Shanghai des universités.

Lumière, en août 2012, sur la tendance croissante au mercato dans l'enseignement supérieur français (universités et grandes écoles), à l'image des méthodes de recrutement du monde du football et des médias. Sous le double effet des classements internationaux des universités et de la standardisation des diplômes (licence, master, doctorat), le marché du recrutement des professeurs est devenu mondial et il s'est emballé. Afin d'attirer les talents, dans cet univers devenu très concurrentiel, les établissements français doivent faire preuve de créativité.

Le classement de Shanghai suscite le scepticisme et la colère des chercheurs et des organisations internationales.

En autorisant des cursus en anglais à l'université, la ministre de l'Enseignement supérieur a déclenché la fureur des défenseurs de la langue française. Sa loi est examinée à l'Assemblée depuis le 22 mai 2013.