La production de vaccins contre le Covid-19 reste largement dominée par le Nord en 2022, tout comme le taux de vaccination : il atteint par exemple 70 % en Europe, alors que moins de 10 % Africains ont reçu deux injections. Cette large différence handicape la construction d'une immunité collective et favorise l'apparition de nouveaux variants au Sud. Il devient donc clé de doter ce dernier d'une plus grande capacité de vaccination. Or, selon une étude d'ONG Human Right Watch et de Médecins sans frontières, 120 industriels des pays du Sud auraient les compétences pour fabriquer les vaccins.

Dans la gestion de cette pandémie, le gouvernement s’est montré d’une remarquable constance. Depuis les premiers mensonges sur les masques, il a persisté dans l’erreur et l’amateurisme. Sa tentative d’imposer au pays un passe vaccinal, en dépit d’engagements claironnés depuis des mois sur toutes les ondes, n’en est que l’ultime illustration. Alors que le variant omicron provoque chaque jour des centaines de milliers de contaminations, les mesures de mitigation actuellement appliquées ne sont pas de nature à freiner la pandémie. Conséquences ?

La suspension du vaccin d’AstraZeneca dans plusieurs pays européens n’a été que le dernier épisode d’une relation tumultueuse depuis de longues semaines entre l’UE et l’entreprise britanno-suédoise. Sommaire. Vaccination, le récit d'un fiasco. Qui gagnera la bataille des vaccins ? L'Europe ne s'en sort pas si mal. Le principe de précaution nuit gravement à la santé. Et de trois ! : le confinement qui ne passe pas.

Plusieurs pays, Etats-Unis en tête, s’apprêtent à immuniser leurs adolescents contre le Covid-19. Mais quand des Etats peinent à se procurer des doses, est-ce une priorité ? Est-ce éthiquement acceptable ?

A l’heure où la cinquième vague de Covid-19 gagne toute l’Europe, l’idée que nous allons devoir vivre de manière permanente avec le Sars-CoV-2 commence à s’installer. Eradiquer ce virus, qui mute et s’adapte à grande vitesse, ne semble pas réaliste. Il va falloir accepter de vivre avec lui pour un long moment. Ce qui implique le recours saisonnier à la vaccination, le maintien des gestes barrières et la poursuite des tests. Malgré les résistances, parfois violentes, les populations finiront probablement par accepter cette situation, comme elles ont adopté le port de la ceinture en voiture.

Par manque de confiance envers la médecine classique et l'industrie pharmaceutique du pays, les plus âgés y sont moins vaccinés qu'ailleurs.

L'extension de l'obligation vaccinale a été l'une des premières mesures sanitaires annoncées par le nouveau gouvernement. Ce qui a rallumé la polémique récurrente.

Le papillomavirus concerne les hommes et les femmes, quelle que soit leur orientation sexuelle. Pour les deux sexes, il peut être à l'origine de cancers. Pourtant, en France, la recommandation vaccinale exclut les jeunes garçons. Tiens, tiens...

Voilà plusieurs années que les Français s'interrogent sur la vaccination. Ils hésitent, reportent, voire refusent certaines piqûres. Ces derniers temps, la défiance s'est encore accrue. N'écoutant pas ces peurs, les pouvoirs publics ont annoncé leur volonté d'étendre de trois à onze les vaccins obligatoires... Drôle de réponse. Comment en est-on arrivé à ce dialogue de sourds ? Retour sur un désamour et une polémique aussi vieille que la vaccination elle-même.

La guerre contre les superbactéries a négligé une arme essentielle, affirment les scientifiques : les vaccins, qui pourraient contribuer à enrayer les résistances.

Le 1er janvier 2017, la liste des vaccins obligatoires passera de trois à onze pour les nourrissons. Une mesure qui vise aussi à rétablir la confiance des Français dans ce mode de protection. Sommaire. La vérité sur les vaccins. Fausses polémiques et vraies questions. Agnès Buzyn : "Je n'irai pas mettre un gendarme devant chaque crèche". La nébuleuse des antivaccins. Ces parents qui trichent. Les vaccins non obligatoires.