Face à la pénurie d'électricité, le président Maduro a pris la décision de changer de fuseau horaire.

Chute du prix du pétrole et inflation galopante dévastent l'économie d'un pays en pleine crise politique.

Des manifestations massives ont eu lieu pour réclamer le départ du président Nicolas Maduro

Crise, corruption et mauvaise gestion ont fait chuter la production de pétrole au Venezuela

Deux ans après la mort de Hugo Chavez, rien ne va plus au royaume du socialisme bolivarien. Pénuries, criminalité galopante, corruption généralisée, le système est à bout de souffle.

Des programmes sociaux qui améliorent le sort des plus pauvres ; un soutien populaire intact malgré treize années au pouvoir ; des candidats à la relève crédibles dans son propre camp... M. Hugo Chavez semble bien placé pour remporter le scrutin présidentiel du 7 octobre 2012. S'il venait à disparaître - il est atteint d'un cancer -, le processus politique qu'il a impulsé s'arrêterait-il pour autant ?

Les Vénézuéliens avaient sans doute de bonnes raisons d'exprimer leur mécontentement face à un pouvoir qui peine à transformer les structures profondes du pays (appareil productif, fiscalité...). Mais la contestation récente a été récupérée par une frange de l'opposition qui n'a qu'un objectif : renverser le président Nicolas Maduro, pourtant élu démocratiquement.