Rencontré la veille de l'attribution du prix Renaudot à son roman "Performance", Simon Liberati nous a livré sa vision des villes d'hier et d'aujourd'hui, qu'il compare à des palimpsestes, à l'image de ses propres écrits.

La capitale chinoise a voulu faire le ménage et débarrasser ses trottoirs des petits marchés anarchiques et un peu sales. Certains sont transformés en supermarchés. Les urbanistes s'alarment de la disparition d'un élément fort de la culture urbaine pékinoise.

Ses personnages, figés dans des décors à l’urbanisation galopante, traduisent le désarroi de l’artiste face à la transformation de l’Amérique. En complément, l'analyse de l'oeuvre d'Edward Hopper "Gas", peinte en 1940.

Les Romains en avaient fait un pont sur la Seine, Clovis, le premier, y établit le siège de son royaume. Mais l’envol décisif vient des Parisiens eux-mêmes, en particulier des marchands, qui, au XIe-XIIe siècle, placent le fleuve au coeur de l’économie de la ville et la connectent aux réseaux d’échanges européens. L'interview des historiens Boris Bove et Claude Gauvard contient également les encarts intitulés "Les 7 figures qui ont compté" , "Genèse d'une capitale" et de nombreuses cartes.

Dès le XIIIe siècle, Paris devient la ville la plus peuplée d’Occident – et le restera jusqu’au XVIIe siècle. Difficile d’imaginer les difficultés que cela représente pour une cité médiévale dépourvue des fonctionnalités modernes. Comment loger, nourrir, évacuer les déchets de 250 000 Parisiens ? Nombre de solutions ont été mises en oeuvre : les autorités, roi, abbés, évêque, et surtout municipalité, à qui incombe l’approvisionnement ou la circulation sur la Seine, édictent des règlements. Ainsi, sur les ordures, qui doivent être apportées à l’extérieur des murailles.

Taissia, 13 ans, accompagnée de sa famille vit en Russie à Moscou. L'adolescente confie à "Géo Ado" ce qu'elle aime dans la capitale russe et raconte ses voyages en Sibérie.

Elle s'appelle Houy, elle a 12 ans et habite dans la banlieue de Phnom Penh, la capitale cambodgienne. Elle te fait partager son quotidien et son rêve !

Au printemps 1876, Gustave Caillebotte, qui n’a pas 30 ans, expose triomphalement les Raboteurs de parquets, lors de la deuxième exposition impressionniste. Trois hommes, au travail, semblent vouloir franchir la limite qui les sépare de nous. Quelques mois plus tard, dans la chaude lumière de l’été qu’il retient captive, le peintre réitère son coup d’audace, et met en mouvement tout un quartier de Paris. Sur les traces de Manet, auquel ramène l’ellipse des trains eux-mêmes, "Le Pont de l’Europe" montre les environs de la gare Saint-Lazare animés de marcheurs et de flâneurs.