La pâtisserie industrielle n'a pas réussi à tirer son épingle du jeu en 2020. Le marché recule de 0,5 %, à 2,4 milliards d'euros, plombé par les performances en berne des pâtisseries individuelles, à partager, et des galettes et couronnes. Les leaders Pasquier, Harrys et La Fournée enregistrent tous des baisses de vente. Si le bio continue de performer, il n'est toutefois plus suffisant pour se démarquer. Les marques doivent pousser leur engagement un cran plus loin et valoriser le commerce équitable, les oeufs de plein air ou les références vegans.

La pâtisserie industrielle a stagné en 2018, +0,7 % en valeur à 2,4 milliards d'euros de CA, et -1,5 % en volume. Le marché est frappé par la déconsommation générale et prend conscience qu'il doit s'adapter aux nouvelles exigences des consommateurs. Ainsi, les produits bio s'imposent de plus en plus comme porteurs et des références vegans font aussi leur apparition. L'utilisation d'ingrédients locaux est également davantage mise en avant. L'aspect plaisir, principal moteur d'achat, n'est pas non plus oublié et plusieurs recettes inédites optent pour plus de moelleux ou de gourmandise.

Avec le pain au chocolat, il forme le duo savoureux d’un authentique petit déjeuner à la française. Mais est-il pour autant une création hexagonale ?

Icône du p'tit déjà la française, le duo doit se réinventer pour coller à l'évolution des habitudes lors du premier repas de la journée. Détails. Données chiffrées.