Qui a dit que mamie ne pouvait pas balancer un uppercut ? Certainement pas les femmes des bidonvilles de Nairobi, qui se forment à l'autodéfense pour affronter l'un des fléaux de la société kényane : le viol.

Qui a dit que mamie ne pouvait pas balancer un uppercut ? Certainement pas les femmes des bidonvilles de Nairobi, qui se forment à l'autodéfense pour affronter l'un des fléaux de la société kényane : le viol.

C'est désormais devenu un rite, en Suède, après chaque festival : une fois le matériel remballé et les artistes repartis, on décompte méthodiquement le nombre de viols et d'agressions sexuelles qui se sont produits pendant que la fête battait son plein.

La moitié des viols sont commis dans le cadre d'un couple. Mais la frontière est parfois floue entre une relation acceptable, faite d'arrangements entre partenaires, et une situation de violence sexuelle.

Six élèves de troisième sont accusés d'avoir violé leur prof d'espagnol. Les gamins expliquent : elle était consentante. La prof, elle, ne veut plus parler à personne.

Annihiler la résistance d'un preneur d'otages au moyen d'un aérosol paralysant, faire parler un prisonnier à l'aide d'un sérum de vérité ou encore rendre une personne docile afin d'abuser d'elle : de nombreuses substances permettent d'assujettir autrui.

Après des années de combat, il vient d'obtenir que la justice française lui reconnaisse le statut de victime de guerre.

Bernadette Chirac l'aime et Raffarin chante ses chansons. Jamais il n'a vendu autant d'albulms. Ses amours avec Laeticia font la une des magazines. Ses concerts remplissent les stades. La France unie derrière son idole... Pourtant, derrière l'image sainte il y a une autre réalité : problèmes d'argent, démêlés avec la justice pour une affaire de viol, corps qui souffre, entourage qui se déchire... L'enquête inédite de Marie-France Etchegoin montre un Johnny Hallyday qui, à 60 ans, est loin de la star sur papier glacé.

Des violences sexuelles perpétrées et subies par des jeunes à l'intérieur de l'enceinte scolaire. Ce constat à peine inimaginable il y a quelques années est devenu aujourd'hui une réalité. Les témoignages commencent à affluer et les chiffres parlent : 3,3 % des agressions dans les espaces publics ont lieu dans les établissements, contre 3,7% dans la rue.

"Viol" : telle est la traduction finalement adoptée pour le terme "Schändung", titre original de la pièce de Botho Strauss adaptée de "Titus Andronicus" de Shakespeare. Elle correspond bien à la place centrale prise par cet acte dans le spectacle de l'Odéon-Théâtre de l'Europe et à l'interprétation réductrice d'une notion complexe par la mise en scène de Luc Bondy.