La volaille a profité des épisodes de confinement pour augmenter ses ventes en grande surface en 2020 : +12,3 % pour le poulet, +3,6 % pour la dinde. Mais cette année atypique a aussi été synonyme de difficultés pour certaines filières dont les restaurants constituent le débouché principal, comme le canard, -17 %, ou les pintades, -11,5 %.

Les filières françaises avicoles sont en alerte, avec une baisse de -6,4% des ventes à fin 2021 en magasins (source : Iri) et même de -8,7% sur un an à mars 2022 selon Kantar. Le secteur subit de plein fouet les importations, la hausse des cours des aliments pour les animaux ainsi qu'une epizootie d'influenza aviaire qui pourrait fait chuter la production de 30% en 2022. Explications et détails. Données chiffrées.

Président du groupe français de volailles LDC depuis le début des années 2000, Denis Lambert s'apprête à passer la main en 2022. Sous ses mandats, l'entreprise aura mené plus de 40 opérations de croissance externe et passé la barre des 5 milliards d'euros de CA. LDC aura également su prendre les virages de la vente en GMS et des produits élaborés. Denis Lambert ne quitte pas la société pour autant puisqu'il deviendra président du conseil de surveillance en août 2023. Détails. Données chiffrées.

Les Français sont toujours nombreux à consommer de la viande de volaille (97,6%), selon Kantar Worldpanel, mais ils en achètent moins souvent. Méfiants, ils privilégient les marques qui s'engagent sur la sécurité, la naturalité et la transparence nutritionnelle. Dans ce contexte les garanties de qualité s'imposent : Origine France, nourrie sans OGM, aux céréales françaises, élevée en plein air, sans antibiotiques, Bleu-Blanc-Coeur, bio, certifiée... Celles-ci participent au redressement du marché.

Après la terrible année 2022 qui a vu l'abattage de plus de 20 millions d'animaux en France et la hausse des importations, la filière de la volaille, dans l'attente du vaccin des palmipèdes, redémarre sa production dans la plus grande frilosité. Données chiffrées. Graphiques.

En exonérant de droits de douane les importations de gallinacés industriels en provenance d'Ukraine, Bruxelles porte un coup fatal à une filière avicole en difficulté, tandis que Paris refuse d'activer la clause de sauvegarde.

En vingt ans, l’élevage de volailles, secteur clé de l’économie ghanéenne, s’est effondré. La faute notamment aux importations de poulet surgelé subventionnées par l’UE.