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Faut-il enterrer le train ?

Numéros de page :
3 p. / p. 24-26
Prélude à la réforme de la SNCF, le rapport de Jean-Cyril Spinetta, ancien patron d'Air France a rouvert le débat sur l'avenir du transport ferroviaire en France. Il explique ainsi que le train ne représente plus que 9,2% du transport de voyageurs et que le système est déficitaire de près de 3 milliards d'euros annuels. Un déficit qui s'explique surtout par les petites lignes qui pèsent 16% des dépenses pour 2% des voyageurs. Sa conclusion repose sur la nécessité de fermer ces petites lignes et de réorienter les 2 milliards d'euros annuels qui leur sont consacrés vers les réseaux où le train est pertinent, c'est-à-dire autour des métropoles (RER, TER) et entre les métropoles (TGV et quelques trains Intercités). Mais d'autres arguments, en dehors de ce rapport sont pourtant favorables au train. Au coeur du débat repose également la question de la gestion du réseau ferroviaire par la SNCF. L'ouverture à la concurrence constitue la toile de fond des débats sur l'avenir du train. Explications. Données chiffrées.