Les jobs étudiants et d'été sont impactés par l'ubérisation en 2019. Des plateformes, derrière laquelle se cachent des start-up, proposent d'embaucher des jeunes pour quelques jours, quelques semaines au plus, pour des petits boulots très variés, allant de la relation-client à l'événementiel en passant par la manutention. Les embauchés sont au statut indépendant et sont donc libérés dès la mission finie, ce qui leur évite la paperasse administrative et leur donne un grand sentiment de liberté. Sauf qu'au niveau légal, ce statut n'est pas sans danger. De telles conditions de travail sont loin d'être idéales pour de la prestation de service, d'autant plus que les jeunes ne bénéficient d'aucune protection sociale ni ne cotisent. En parallèle, les entreprises de travail temporaire, comme les agences d'intérim, dénoncent une concurrence déloyale. Certaines plateformes ont déjà été obligées de changer de fonctionnement pour employer les jeunes via des contrats intérimaires. La bataille ne fait peut-être que commencer sur le marché de l'emploi, touché à son tour par l'ubérisation. Pas de chiffres. Détails.