Mouvements anormaux iatrogènes
Bulletin : Revue médicale de Liège février 2024
01 février 2024
Numéros de page :
6 p. / p. 88-93
Les mouvements anormaux sont fréquemment rencontrés en médecine générale et aux urgences et sont, dans de nombreux cas, d’origine iatrogène. Les molécules les plus souvent incriminées sont les agents bloqueurs des récepteurs dopaminergiques D2 (DRBA) et principalement les neuroleptiques. Ces mouvements anormaux iatrogènes (MAI) peuvent être classés selon la cinétique des manifestations (MAI aigus et syndromes tardifs), la sémiologie des mouvements observés, ou encore, selon l’agent pharmacologique en cause. Le diagnostic repose sur le décours temporel des manifestations, l’examen clinique et une anamnèse fouillée des traitements antérieurs et actuels du patient. La prise en charge repose toujours sur l’arrêt du traitement causal quand cela est possible. Il existe des situations urgentes grevées d’un pronostic sévère et redevables d’un traitement rapide.