Cette dernière décennie a vu dans le secteur médical de nouvelles carapaces externes intelligentes et prometteuses. Des chercheurs du CEA-CHU de Grenoble ont franchi un cap important dans le domaine de la motricité assistée. Demain les personnes lourdement handicapées (paraplégiques ou tétraplégiques) pourront espérer redécouvrir la sensation de marcher ! Faisons ensemble quelques pas avec leur découverte...

Pour la première fois, un patient atteint de la maladie de Parkinson a bénéficié d'un dispositif stimulant sa moelle épinière pour lui permettre de retrouver une démarche fluide et éviter les chutes.

La maladie de Parkinson et les syndromes associés touchent de nombreuses personnes. Ses symptômes sont très invalidants et lourds de conséquence pour la qualité de vie des personnes et leur entourage. Il est aujourd'hui reconnu qu'une combinaison de facteurs déclenche la maladie tels : une prédisposition génétique et l'environnement...

Les troubles neurologiques fonctionnels constituent un ensemble de symptômes et syndromes neurologiques dont une cause «organique» ne peut être démontrée. Ils représentent toujours actuellement un des défis diagnostiques le plus difficile pour le neurologue dès lors qu’il ne peut s’appuyer que sur des critères cliniques. Les troubles de la marche et les mouvements anormaux fonctionnels constituent un sous-groupe significatif de ces affections et un motif fréquent de consultation.

Les mouvements anormaux sont fréquemment rencontrés en médecine générale et aux urgences et sont, dans de nombreux cas, d’origine iatrogène. Les molécules les plus souvent incriminées sont les agents bloqueurs des récepteurs dopaminergiques D2 (DRBA) et principalement les neuroleptiques. Ces mouvements anormaux iatrogènes (MAI) peuvent être classés selon la cinétique des manifestations (MAI aigus et syndromes tardifs), la sémiologie des mouvements observés, ou encore, selon l’agent pharmacologique en cause.