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Nous avons trouvé 47 résultat(s) pour votre recherche "Aucun mot clef"

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Bulletin : DBD 142
La somme est imposante - près de 500 pages -, et la prudence impérieuse. Il faut dire que le sujet. exigeant discernement et mise en perspective, n'autorise aucun raccourci. Se tenant simultanément de part et d'autre de l'échiquier mondial. Alcante. Laurent-Frédéric Bollée et Denis Rodier reviennent sur les étapes ayant scandé la course à l'armement nucléaire, et mené au bombardement de la ville d'Hiroshima, le 6 août 1945. Dans "La Bombe", paru aux éditions Glénat. ils font de l'uranium un démiurge, narrateur unique manipulant de bout en bout les ficelles d'une histoire universelle.
Numéros de page :
pp.34-41

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Bulletin : DBD 143
C'est peu dire que la deuxième collaboration entre Hippolyte et Vincent Zabus était attendue. Sept ans après "Les Ombres", saisissante parabole sur l'exil et la question des migrants, le duo signe un nouveau conte, "Incroyable !", chez Dargaud - qui en profite pour rééditer "Les Ombres", originellement paru chez Phébus. Si la tonalité semble plus légère, la toile de fond est tout aussi poignante, utilisant l'enfance comme passerelle pour dire l'âpreté du monde. Sur les planches : Jean-Loup, 11 ans, chevelure blonde, pull marin rouge et blanc sur les épaules.
Numéros de page :
pp.60-65

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Bulletin : DBD 146
La "Fuite du cerveau" commence comme "Malaterre", par la mise en scène d'une "fin", c'est-à-dire la mort de l'un des personnages centraux. Pour quelle raison ? Je crois que la symétrie apparente de ces deux récits est en réalité fortuite ! Dans les deux cas, il s'agit bien d'une mort, mais dans "Malaterre", c'est un "flashforward", alors que dans "La Fuite du cerveau", c'est simplement le point de départ de l'histoire qui nous concerne, à savoir la destinée du cerveau du professeur Albert.
Numéros de page :
pp.42-47

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Bulletin : DBD 147
Jordi Lafebre, c'est par exemple la rondeur délicate du dessin des "Beaux Etés", les teintes inquiètes et éloquentes de "La Mondaine" ou encore le trait sensible de "Lydie" [tous parus aux éditions Dargaud]. Si le Barcelonais compose généralement à partir des scénarios que lui offre Zidrou, il fait pour la première fois cavalier seul en publiant "Malgré tout", histoire d'amour tendre et contrariée entre deux sexagénaires, Ana la pragmatique et Zeno l'intrépide.
Numéros de page :
pp.52-56

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La parution en France de l'essai de l'Israélien Yuval Noah Harari, "Sapiens: une brève histoire de l'humanité", en 2015, n'a pas fait exception : comme dans les dizaines d'autres pays dans lesquels il a été traduit, il a entraîné une déferlante médiatique et populaire. Gageons que sa transposition en bande dessinée prendra la même vague. Suivant les mêmes raisonnements et reprenant près de 80% du texte originel, l'album lui témoigne d'une extrême fidélité, tout en s'autorisant de savoureuses inventions relevant d'une semblable érudition.
Numéros de page :
pp.46-51

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Soit un paysage fantasmagorique et chatoyant, avec son lot de végétation fertile et d'animaux aux contours incertains. Soit une gamine blonde, bottines et robe rouge coquelicot. Elle rêve, sans doute. Et elle enferme ceux qui l'observent dans ses paupières, invités à la découverte de son monde. Cette gamine, c'est l'enfant que Nicole Claveloux était, ou bien l'enfant qu'elle restera - et on ne demande jamais son âge à un enfant. L'univers dans lequel elle a élu domicile, c'est celui d'une nuit étincelante et malicieuse, délicieusement baroque.
Numéros de page :
pp.104-109

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Sous ses formes variées, le matériau qu'utilise Emmanuel Guibert a tout du sable d'une clepsydre : il accapare le temps pour mieux le contenir. Pour lui, chaque occasion saisie engendre la répétition ou l'approfondissement. En lui, il peut héberger une multitude de personnes, discussions, paysages, objets, voix : tous ressurgiront à un moment donné - quelques minutes comme vingt ans plus tard. Avec le temps, Emmanuel Guibert étreint aussi les présences et les êtres. Son oeuvre est une déclaration continue.
Numéros de page :
pp.68-79

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Il est des flottements providentiels. Des espaces où l'indécision est reine, mère de nulle confusion, mais engendrant plutôt un tâtonnement instinctif, de l'ordre de l'impulsion. Carlos Nine a fait de ce genre d'espaces son abri - son laboratoire artistique. Hors des normes, hors du temps, le Portègne a construit jusqu'à sa mort, en 2016, un système n'appartenant qu'à lui, puisant autant dans l'académisme que dans les arts populaires. A son fondement comme à son sommet : le dessin comme unique générateur d'histoires, qui sont souvent le fruit d'une très longue gestation.
Numéros de page :
pp.86-93

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Quand Judith Vanistendael confie qu'elle parle six langues, comme tous les membres de sa famille, elle ajoute que le langage est sans doute le seul domaine dans lequel elle se sent douée. On comprend alors vite que, pour elle, le dessin doit aussi être une langue à part entière. Son trait, une lettre : son tableau et ses cases - qu'elle étape de plus en plus, au fil des albums -, des poèmes. Depuis une quinzaine d'années, l'artiste belge insuffle un vent sensible dans sa bande dessinée. Un vent qui sonne comme le chant délicat de monologues intérieurs.
Numéros de page :
pp.120-125

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Elle est désormais loin, la saison du tandem, l'oeuvre à la plume et au pinceau indissociables, la double identité sous l'unique signature. Mais même sans son compère Charles Berberian, le dessinateur et scénariste Philippe Dupuy n'a guère cessé de dialoguer, bien au contraire. Cet "autre" qu'il côtoie aujourd'hui a plusieurs profils, qui tous prolongent son intention primordiale de s'interroger sur la création. Et le geste de Philippe Dupuy engage ; il déborde.
Numéros de page :
pp.144-149

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Bulletin : DBD juin 2024
Date parution pério
2024-06-01
Ce n'est pas une ouverture à la bande dessinée que propose le Centre Pompidou durant quelques mois, puisque l'institution a toujours mis un point d'honneur à accueillir le 9e art entre ses murs, et ce, depuis sa création il y a presque cinquante ans, mais une proposition judicieuse et inédite qui témoigne de l'installation naturelle des créatrices et créateurs de bande dessinée au rang d'artistes majeurs.
Numéros de page :
pp.50-56

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Bulletin : DBD 185
Date parution pério
2024-07-01
En faisant de la Bibliothèque publique d'information du Centre Pompidou son île éphémère, Corto Maltese, le marin d'Hugo Pratt, rejoint Gaston Lagaffe et devient le deuxième personnage-titre de bande dessinée à se voir consacrer une exposition monographique. "Corto Maltese. Une vie romanesque" conserve dès son intitulé l'idée de flottement chère à son créateur, qui aimait dire qu'il "passait (sa) vie à raconter la vérité comme si c'était un mensonge". Le voyageur aurait donc bien vécu - et peu importe si cette vie est tout entière de papier : elle a pour elle l'éternité.
Numéros de page :
pp.58-63

Article

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Date parution pério
2023-04-01
Il faut être un peu poète pour comprendre le langage des pierres ; un peu savant fou pour écouter ce qu'elles ont à dire. Alex Chauvel s'y est essayé, il a tendu l'oreille et entendu le minéral lui raconter les civilisations. les mythes et les sciences. Il a perçu ce que le tout petit connaît du plus grand, et s'est dit que tout ça méritait bien une histoire et quelques dessins. Cette histoire est celle du monde, la nôtre. à hauteur de microbes aux noms de fragments de roche.
Numéros de page :
pp.74-79

Article

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Bulletin : DBD avril 2023
Date parution pério
2023-04-01
En ouvrant leur première collaboration sur les paroles d'une chanson de Patti Smith, "Ameriga", Loo Hui Phang et Benjamin Bachelier font la promesse d'un voyage grandiose car incertain, vers un « Nouveau Monde ». Dans les interstices d'une histoire réelle, la scénariste a tracé le sillon de son récit fictif qu'elle a intitulé "Oliphant". En 1914, Ernest Shackleton embarque sur "l'Endurance" avec ses hommes direction la mer de Weddell dans l'Antarctique. L'expédition, chaotique, durera trois ans et comptera de nombreuses pertes, essentiellement matérielles.
Numéros de page :
pp.54-60

Article

Auteurs
Bulletin : DBD octobre 2024
Date parution pério
2024-10-01
Clothilde Delacroix n'aurait pu trouver plus juste et belle figure que celle quelle file tout au long de son récit, "Archéologie de l'intime" (Dupuis), pour revenir en elle-même et à fleur des multiples visages qui ont été les siens, depuis sa propre enfance jusqu'à celle de son enfant, Sidonie. Elle parsème ses pages de métaphores visuelles qui viennent consoler, attendrir et arrondir la rudesse d'une histoire par trop heurtée. Car « métaphore » signifie « transport », d'images, de sens, de voix et, ici, d'êtres.
Numéros de page :
pp.30-35

Article

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Bulletin : DBD octobre 2024
Date parution pério
2024-10-01
Au premier moment, c'est le visage qui irradie depuis les iris. Une main entrave la parole tandis qu'une autre prend la température. Mais le masque laisse le regard libre - et il foudroie. Ce visage de couverture, empêché et furieux à la fois, c'est celui d'Alix. Alix qui « a mal au sexe » quand elle a des rapports avec pénétration. Alix qui partage la vie de Lucas, qui l'aime, qui danse, qui vient d'achever sa première bande dessinée, qui vient de perdre sa grand-mère, qui consulte beaucoup, trimballée de spécialiste en spécialiste, qui se confie finalement peu.
Numéros de page :
pp.42-47

Article

Auteurs
Date parution pério
2024-10-01
Depuis une quinzaine d'années, elle accueille les artistes et les visiteurs qui franchissent l'entrée du Cartoonmuseum de Bâle - Centre d'art narratif, avec un sourire indéfectible et un enthousiasme contagieux. C'est qu'Anette Gehrig se trouve à la tête de l'un des écrins les plus préservés du 9e art, à deux pas du Kunstmuseum, le plus ancien musée d'art de Suisse.
Numéros de page :
pp.24-27