Trois Américains, en vacances au Mexique, écoutent une étrange histoire racontée par l'un entre d'eux : Paul Corbs, un représentant de commerce, est appelé dans un haras mexicain et constate que les chevaux sont entraînés pour participer à des films pornographiques. Une nuit, il libère une jeune jument et s'enfuit... Un roman d'aventures, une histoire d'amour, un mythe et un récit initiatique. ©Electre 2021

La suite de l'autobiographie rédigée par l'auteur américain dans les quinze dernières années de sa vie. Il s'agit à la fois du récit de sa vie personnelle, marquée par son amour pour l'écrit, et d'un portrait des Etats-Unis. ©Electre 2015

A Courbet, en Arizona, le pianiste d'une troupe de sexuals performers est retrouvé mort, les doigts broyés. Vingt ans plus tard, une jeune étudiante, Sandy Redcap, tente de résoudre l'énigme de cet assassinat. Son enquête l'emmene sur les traces de Marcel Duchamp.

Arthur Phillips a été élevé par un père excentrique, faussaire et escroc de génie, passionné par Shakespeare. A la veille de sa mort, il confie à ses enfants son plus grand trésor : La tragédie d'Arthur, ultime pièce du dramaturge. Alors que les experts authentifient l'ouvrage, Arthur croit à une nouvelle facétie de son père. Cependant, un éditeur le pousse à publier le texte.

Au pays de Galles en septembre 1944. Le débarquement en Normandie a échoué et les Allemands envahissent l'Angleterre. Dans une vallée isolée, cinq femmes constatent que leurs maris ont disparu : ils ont rejoint la Résistance. A Londres, la Wehrmacht envoie en mission dans la vallée cinq hommes. Les femmes sont d'abord méfiantes, puis une forme d'entraide s'installe peu à peu. Premier roman.

Oppen Porter, 28 ans, est à l'hôpital. Il enregistre sur des cassettes un manuel de survie pour Juan-Georges, son enfant à naître. Quarante jours auparavant, son propre père est mort, le laissant seul et perdu. Placé chez sa tante dans la ville de Panorama City, obsédé par l'idée de devenir un homme du monde, il avait alors entrepris une traversée de la ville.

Keith Nearing se remémore l'été de ses 20 ans, quand, hésitant entre trois femmes, sa petite amie Lily, Sheherazade l'objet de ses fantasmes et la troublante Gloria, il vit sa vie sexuelle bouleversée par un événement qui marqua du même coup sa vie entière.

Portrait romancé du plus romanesque des écrivains du siècle dernier, Jerzy Kosinski tente de rendre l'énigme d'une vie littéraire tout en démesure et livre une chronique douce-amère de l'intelligentsia new-yorkaise des années 60. Enfant survivant de la Shoah, Jerzy quitte la Pologne pour les États-Unis. Il y deviendra auteur à succès grâce à L'Oiseau bariolé : soupçonné d'être un affabulateur, Kosinski finira par se suicider en s'étouffant avec un sac plastique à l'instar de Bruno Bettelheim. Entre-temps, une vie. Quelques frasques. Des amis célèbres comme Peter Sellers, Andy Warhol, Gore Vidal et tant d'autres. Et une question qui sans cesse revient : Kosinski est-il réellement celui qu'il prétend être ? Charyn, fidèle à l'esprit du roman, ne disserte guère sur la question : il effleure, il évoque à travers divers points de vue comme autant de pièces d'un puzzle la vie de cet écrivain controversé. En émerge un insaisissable portrait, à l'image de l'homme et de l'artiste. En contrepoint de cette existence mouvementée, les souvenirs d'une Pologne envahie par les nazis viendront clore le récit. Clé du mystère ? Charyn nous laisse seuls juges.

En 2004, en Sibérie, le narrateur est un vieil homme qui raconte sa vie sous la forme d'une lettre à sa fille Vénus. Il insiste sur les dix ans que lui et son frère Lev ont passé au goulag et notamment sur le 31 juillet 1956, jour où Zoya, la femme de Lev, vient voir son mari. Après cette nuit d'amour, Lev revient abasourdi et jure à son frère de lui confier avant sa mort ce qui s'est passé.

4ème de couv. : "Pendant les dernières années de sa vie, Mark Twain - écrivain le plus célèbre de son temps - s'est consacré à l'écriture d'une immense autobiographie. L'autobiographie l'intéressait, disait-il, à condition de pouvoir dire «toute la vérité». Mais un livre qui «dirait toute la vérité» étant impubliable du vivant de l'auteur et de ses proches, Twain avait spécifié que son Autobiographie ne pourrait paraître que «cent ans après sa mort». Ce moment est arrivé. En grande partie dictée, pour préserver le caractère spontané du récit et de l'expression, sans plan arrêté ni déroulé chronologique traditionnel, cette Autobiographie stupéfie par sa constante liberté de forme et de ton. Riche de centaines de pages, elle comptera deux autres volumes. L'auteur de Tom Sawyer et de Huckleberry Finn y est à son meilleur, généreux, déchaîné et plus drôle que jamais - en particulier à travers les très nombreux portraits de ses contemporains. Il embrasse histoire personnelle, passion de l'écrit (un domaine où il a fait tous les métiers, ayant commencé comme ouvrier typographe) et Histoire de l'Amérique - dans ce qui apparaît comme étant peut-être ce fameux «Grand Roman Américain», qui est depuis toujours le mythe ultime de la littérature des États-Unis. Du moins est-ce ainsi que le livre a été accueilli à sa sortie fin 2010, passant en quelques semaines d'un tirage initial de 7 500 exemplaires à plus de 500 000 exemplaires vendus, et suscitant l'engouement jusqu'à la Maison Blanche..."

Mark Twain (1835-1910) est entré dans le panthéon de la littérature américaine avec Les Aventures de Tom Sawyer et Huckleberry Finn. Mais les textes de La Prodigieuse procession, pour la plupart inédits, montrent une facette peu connue, du moins en France, de cet auteur, qui retourne ici sa verve satirique contre le patriotisme, le racisme, l'hypocrisie religieuse et le cynisme des nations occidentales se partageant le monde.

Dans l'Ouest américain, un frère et une soeur braqueurs sont condamnés à la potence ; des enfants entreprennent d'aider leur voisine à retrouver son amour de jeunesse ; une fille de diplomate se retrouve plongée dans les eaux troubles des services secrets ; une esclave poète traverse le Sud ségrégationniste en récitant ses sonnets devant la bonne société. ©Electre 2018

Dans une petite ville américaine, Luke Jackson, saoul, décapite des parcmètres. Accusé de vandalisme, il est condamné à deux ans d'incarcération dans un camp de travail. Au bagne, son arrogance et sa forte personnalité lui valent rapidement la haine de tous. Il s'en échappe, y retourne, se fait torturer et tente de s'enfuir à nouveau.

Durant l'hiver 1490, August Feldner, jeune apprenti d'une petite communauté d'imprimeurs qui vit dans un immense château d'Autriche, voit arriver une nouvelle recrue mystérieuse qui se fait appeler N° 44 et fait montre de pouvoirs mystérieux, que certains pensent être diaboliques. Sous son action, les secrets et convoitises qui agitent souterrainement le château sont révélés.

Recueil de reportages et portraits parus entre 1938 et 1955 dans The New Yorker et dessinant un tableau du milieu populaire de la ville américaine : Frappé à la tête par une vache, Un spisme et un spasme, Mangez à volonté pour cinq dollars, etc. ©Electre 2016

Treize récits se déroulant tantôt dans le Brésil colonial du XVIIe siècle, tantôt à Paris à la Belle Epoque, mais aussi en Amérique durant la guerre de Sécession ou en Afrique contemporaine. Chacun revisite l'histoire de l'esclavage des Noirs et de leurs descendants.

Un illusoire sac de pièces d'or entraîne la déchéance morale d'une ville de province. L'humour est ici poussé jusqu'à la tragédie et la conception pessimiste de l'homme, sous-jacente dans l'oeuvre de M. Twain, prend ici une forme particulièrement implacable. ©Electre 2018

Dans ce texte prononcé lors d'une conférence à la Villa Gillet de Lyon en janvier 2004, le romancier américain D. Cooper décrit sa démarche artistique en mettant en rapport son oeuvre et sa vie. Alors que la lecture d'un fait divers le sauva de la démence, l'écriture lui permit de surmonter la violence qu'il subit durant sa jeunesse et la découverte de Sade et de Rimbaud lui ouvrit des horizons.

Cet essai tente de faire connaître un auteur encore peu traduit en France et d'éclairer ce dédale érudit placé sous la tutelle d'Ezra Pound et de Kafka, de Montaigne et de Plutarque, ces "assemblages d'histoires et de fiction nécessaire", cette approche d'une utopie par le biais de l'érotisme.