L'illustre bâtisse royale, longtemps menacée par la ruine, sera sauvée et reconvertie en Cité internationale de la langue française. Un symbole dans une région durement touchée par l'illettrisme.

Tristement pionnière, la France a été le premier royaume d'Occident à expulser les juifs. Bien plus tard, elle sera aussi la première à les émanciper.

Jusqu'au bout, le lexicographe Alain Rey (disparu en 2020) a enquêté sur l'origine des mots du français : ses découvertes ont enrichi l'ultime version de son "Dictionnaire historique", qui restitue à notre langue toute sa profondeur. Un bonheur de lecture.

De 1940 à 1945, javas, valses et mazurkas sont restées interdites en France. Une interdiction parfois bravée, en dépit de l'occupation allemande et de l'hostilité du régime de Vichy, bien décidé à combattre l'"esprit de jouissance".

Les 20 et 21 novembre 2021 devait se tenir en Tunisie le Sommet de la francophonie. Reporté pour la deuxième fois, on ignore toujours les grandes orientations de cette institution à la finalité mal définie.

Adulées sur scène, muses des peintres, ces égéries transgressives ont incarné la liberté de certaines femmes de l'entre-deux-guerres. Mais, libres jusqu'à négliger la politique, elles ont refusé de sonner l'entracte en 1940.

C'est finalement assez simple : celui qui rejetterait les mots venus de l'étranger ne pourrait plus parler français. Tel est le constat de la fable "Les Mots immigrés", ode à l'enrichissement de la langue par vagues successives. Mais ce conte coécrit par Erik Orsenna et Bernard Cerquiglini met également en garde contre le globish et ses mots prédateurs.

L'empire des mots appartient à tous, mais ses frontières sont tracées par deux grandes maisons. A travers leurs dictionnaires, Larousse et Le Robert ont la tâche délicate de décrire une langue qui évolue. Deux lignes distinctes, mais un même défi : se garder des effets de mode.

Depuis sa solidification dans les dictionnaires et sa fabrication dans la rue, jusqu’aux spécificités de la phrase française, racontées par un de ses pratiquants actuels, en passant par la résistance du vouvoiement et le pouvoir de la voix, "Marianne" célèbre la langue française. Laquelle traverse une période de bouillonnement qui rappelle la Renaissance ou l’Encyclopédie. Cette tempête linguistique bouscule l’usage, mais reste canalisée par un attachement viscéral à la norme. Sommaire. Y-a-t-il encore un pilote de la langue française ? Il était une fois la phrase française.

Le Brexit n'y changera rien, les institutions européennes resteront anglophones. La France s'y oppose mollement tandis que l'Allemagne s'en accoutume fort bien.

A la belle saison, le monde végétal exerce sur nous un magnétisme croissant. C'est le moment d'aller cueillir le nom des arbres, d'autant que gratter l'étymologie de ces essences révèle bien des surprises.

Cela fait un siècle et demi que la possible participation du jeune poète à la Commune enflamme les imaginations. Mais une chose est certaine : son coeur et sa plume étaient communards.

Est-ce du chauvinisme que de déclarer Paname capitale de la bonne chère ? La ville n’a pas à rougir sur ce terrain, en tout cas. Des touristes traversent les océans pour s’y régaler, des chefs rêvent de s’y former. Au printemps 2023, en trois mois, l’exposition sur l’histoire de la cuisine à Paris, à la Conciergerie, a accueilli 223 000 visiteurs. Pas un hasard, tant le sujet passionne.

Longtemps repaire de pirates, la "plus belle" île de l'archipel anglo-normand, dépendante de la Couronne britannique, sort de trente ans d'un conflit qui a révolutionné son système féodal.

Portées par l'illusion d'une croissance infinie, les Trente Glorieuses ont été l'âge d'or de la bétonnière. À cause de destructions inouïes, Paris a failli y perdre son âme. Seule la mobilisation populaire a évité le massacre de certains quartiers.

Victimes d'un servage tant occidental qu'oriental, ces peuples ont fait l'objet d'un interminable trafic auquel tout le monde a pris part.