A partir de 2020, les exigences de l'Union européenne sur la qualité de l'air se renforcent. Les Etats membres ont encore du chemin à parcourir pour remplir vraiment leurs obligations.

La 4e session de la Convention en janvier 2020 révélait de belles surprises. Il reste deux rencontres pour arriver au document final. Pas la partie la plus simple.

D'ici 2024, les compteurs Linky devraient avoir remplacé les 39 millions de compteurs électriques du territoire français. 12 millions sont déjà installés à l'été 2018. Le problème, c'est que ce projet au coût de 5,7 milliards d'euros est contesté par de nombreux consommateurs et organismes. Le compteur Linky est en effet communicant, c'est-à-dire qu'il communique les données de consommation des individus, sans que ceux-ci n'aient vraiment le choix. C'est cet aspect qui pose problème et a même contribué à voir naître plusieurs manifestations et mouvements anti-Linky.

Face aux délais de construction et d'installation, et au laps de temps important qu'il existe entre la conception d'un projet et son exécution réel, le gouvernement français remet en cause l'éolien offshore en 2018. Il voudrait renégocier le prix de vente de l'énergie renouvelable obtenue grâce à ces éoliennes placées en mer et, en cas de compromis non-trouvé, annuler les appels d'offres qui avaient déjà été lancés. Il faut dire que les éoliennes offshore mettent énormément de temps à voir le jour, en raison de délais administratifs et de construction très longs, et coûtent très chers.

Avec ses 47 paquebots, le groupe américain de croisières Carnival pollue autant que les 260 millions de voitures de l'Union européenne. Cette statistique, dévoilée par T&E, démontre l'impact néfaste du transport maritime sur l'environnement. Depuis 1990, le "shipping" a doublé ses émissions de CO2. La législation commence à se pencher sur la question et de premières mesures ont été adoptées en 2018, visant une diminution des émissions de 40 % en 2030. Les plus optimistes visent ensuite un "zéro CO2" pour 2050.

Le gouvernement veut rendre le budget compatible avec les ambitions écologiques de la France. Son projet de loi de finances pour 2020, présenté ce mois-ci, lèvera le voile.

Le ministre de la Transition écologique et solidaire reconnaît que donner un signal-prix est un outil efficace, mais préfère insister sur les autres leviers mobilisés par le gouvernement.

A l'heure de la transition énergétique, le nucléaire a-t-il encore sa place dans la production d'énergie ? La question se pose sérieusement à travers le monde, d'autant plus en France, puisque le pays reste encore très dépendant de ce type de production d'énergie. Lors de son élection en 2017, Emmanuel Macron avait annoncé vouloir réduire de 50 % la part du nucléaire dans la production française, une promesse qu'il a renouvelée fin 2018. Il a ainsi programmé la fermeture de 14 réacteurs nucléaires d'ici 2035.