En 3976, une civilisation humaine vit dans un rayon de cent années-lumière autour de la Terre. Gabriel Burke, enquêteur privé, monte à bord de l'Abondant, à la poursuite d'une dangereuse criminelle. Celle-ci attaque le navire, qui fait naufrage, et Gabriel Burke se retrouve sur une planète inconnue, sur laquelle il passe plus de mille ans.

Dans les collines des Entre-Terres, vit un peuple de sorciers. Deux jeunes gens doués de talents décident de ne plus s'en servir. Ensemble, ils doivent apprendre à trouver leur place dans le monde. Roman de science-fiction.

Suite à sa séparation d'avec Perrette, Emile a perdu le contact avec le monde magique et part pour Paris, où une histoire d'amour le mène en prison. Heureusement, les fées veillent sur lui et il prend contact avec la secte de Mithra. Pendant ce temps Cornuaud, toujours envoûté, commet des meurtres en série avant de découvrir le règne de la Terreur à Nantes.

Sur la planète Trahison, des familles traîtresses de la République purgent leur peine, sans espoir de s'enfuir, n'ayant pas de fer pour construire un vaisseau spatial. Pourtant certaines d'entre elles réussissent à s'en procurer, et les guerres se multiplient entre ces familles-nations. Promis au trône de Mueller, Lanick Mueller est destitué, victime d'une aberration génétique.

Inspirés de L'Epopée de Gilgamesh, voici les Mémoires du roi mythique sumérien et de sa quête de l'immortalité, par l'un des maîtres de la science-fiction américaine. ©Electre 2016

« Conserve cette colère. Les mères révoltées élèvent des filles assez féroces pour combattre des loups. » Un mariage politique force In-yo, jeune femme de sang royal, à s'exiler au Sud, dans l'empire Anh. Ses frères sont morts, ses armées et leurs mammouths de guerre reclus derrière leurs frontières. Seule et humiliée, elle doit choisir ses alliés avec circonspection. Lapin, une jeune servante vendue au palais par ses parents, se prend d'amitié pour la nouvelle épouse de l'empereur. L'adelphe Chih interroge la domestique au crépuscule de sa vie sur les divers objets peuplant sa maison. Leurs origines forment une histoire apocryphe jusqu'alors ignorée. « Un récit glorieux, magnifiquement écrit, à la fois tragique et triomphant, qui dévoile une histoire secrète à travers des objets ordinaires de la vie quotidienne. » Kate Eliott Prix Hugo 2021

2035. Artyom est retourné vivre à la station VDNKh. Obnubilé par le souvenir de la voix qu'il a entendue sur une radio deux ans plus tôt, il remonte quotidiennement à la surface pour tenter d'entrer en contact avec d'autres survivants. Tenu pour fou par beaucoup, Artyom sombre peu à peu, jusqu'à l'arrivée d'Homère, un vieil homme qui écrit une histoire du métro et qui corrobore ses dires. ©Electre 2017

Le royaume d'Ile-Rien, en guerre depuis trois ans, est sur le point de succomber à l'invasion de mystérieux et impitoyables agresseurs, les Gardiers, surgis du ciel à bord de dirigeables noirs. Trémaine, fille de Nicholas Valiarde de La mort du nécromant et nièce adoptive du très puissant sorcier Arisilde Damal, tous deux inexplicablement disparus, trouve le moyen de contre-attaquer.

La patrie de Trémaine Valiarde succombe à l'invasion des Gardiers et le gouvernement en déroute a dû s'exiler. Trémaine, son père Nicholas, Gérard, Niles et leurs alliés du Syrnaï ne peuvent se battre comme ils le souhaiteraient. Arisilde, sorcier prisonnier, leur fournit cependant les pictogrammes d'un anneau magique révélant une mystérieuse forteresse.

Dans un futur lointain, les hommes, devenus immortels, demeurent dans des univers de poche auxquels ils accèdent via des trous de ver aménagés dans les onze plates-formes géantes tournant autour du soleil. Aristide, un bretteur, parcourt un désert aride peuplé de monstres. Il aide une caravane aux prises avec trois sorciers. Ils ne sont que l'avant-garde d'une offensive qui menace la civilisation.

Les sages prétendent que tous les hommes naissent condamnés et que le souffle de la mort apaise toutes les âmes. La ville doit à présent affronter un péril immédiat : un spectre auquel elle vouait autrefois un culte, est réapparu sur une éminence surplombant la cité. C'est pour cette raison que la Compagnie noire a fait tout ce chemin vers le nord, au-delà de l'Empire de la Dame, alors qu'une poignée d'homme seulement faisait face au péril.

Le capitaine Toubib est mort. Mort ? Rescapée du massacre de Dejagore, Madame crie vengeance. Elle regagne alors Taglios pour lever une nouvelle armée contre les Maîtres d'Ombres qui assiègent toujours la ville défendue par Mogaba et les survivants de la Compagnie Noire. Or, chaque nuit, une mystérieuse force l'assaille et l'accable de visions morbides. Est-ce la voix de Kina, déesse du mal idolâtrée par une secte secrète dont se renvendiquent certains de ses proches ? S'il faut les croire, tout annonce pour bientôt l'avènement de l'Année des Crânes et le bain de sang général qui suivra...

"Nous sommes la dernière des compagnies franches de Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil. Aujourd'hui c'est la fin. Nous nous sommes séparés. Pourtant je continuerai, moi Toubib, à tenir ces annales. Et qui sait ? Ceux à qui je dois les ramener y trouveront peut-être quelqu'intérêt. Le coeur ne bat plus mais des spasmes agitent encore les membres. La Compagnie noire est morte de fait mais son nom survit. Et nous, ô dieux impitoyables, restons pour mesurer le pouvoir des noms. La route du Sud est devant nous." S'engage une longue et rude pérégrination. Or dans le sud règnent les redoutables Maîtres d'ombres.

En ce temps-là, la Compagnie noire n'existait pas. Son capitaine, son lieutenant, son porte-étendard et tous ceux qui avaient contribué à lui forger sa terrible réputation avaient disparu, enterrés vivants au coeur d'un vaste désert de pierr. "On m'appelle Roupille. C'est moi qui tiens aujourd'hui les annales. Il faut bien que quelqu'un s'en charge. La vérité doit être consignée même si le destin décide que nul ne la lira jamais. Les annales sont l'âme de la Compagnie noire. Elles nous rappellent ce que nous sommes. Que nous ne sommes que cela. Que nous devons persévérer. Et que la traîtrise, comme d'habitude, n'a pas réussi à nous saigner à blanc." Tous les jours un message apparaît sur un mur de Taglios. Un rappel discret : l'eau dort.

Quel espoir nourrir quand, au sein même de la fratrie assiégée, le schisme entre les anciens et le clan de Mogaba tourne à l'affrontement ? Celui de l'hypothétique intervention d'une colonne de secour ? Du ralliement des pèlerins Nyueng Bao pris au piège dans la ville ? Voici donc ce combat, engagé sous des auspices implacables, tel que raconté par Murgen, vétéran du Nord et annaliste pour les circonstances.

La Compagnie noire s'est établie au Pays des Ombres inconnues. Mais elle prépare son retour. Libéré de sa captivité sous la Forteresse sans Nom, le vieux Toubib a repris les annales. Le temps a passé et le Khatovar n'est plus loin, le pays mythique auquel aspiraient les vieux de la vieille, la terre des origines. L'Eldorado ? Rien n'est moins sûr. Dans ces mondes qui ploient sous la violence, la sorcellerie et les désirs pervers des divinités enfouies, le travail ne manque pas pour les guerriers. Car la guerre n'en finit pas. Nous voici au bout du voyage.

Le vent gémit, exhalant son haleine amère, la foudre gronde et aboie. Une force vivante fait rage sur la plaine de pierre scintillante. Les ombres elles-mêmes ont peur. Au centre de la plaine se dresse une vaste forteresse grise inconnue, plus vieille que toute mémoire écrite. Une antique tour s'est effondrée en travers de la faille. Depuis la place forte monte un long et profond battement, pareil à celui du coeur d'un monde assoupi, qui déchire le silence sans âge. Mais le chemin sera long du siège de Dejagore à Belvédère, la citadelle du dernier Maître d'Ombres, puis vers la Porte d'Ombre et au-delà. La guerre n'oublie jamais les siens. Voici le septième et huitième livre de la Compagnie noire, tels que rédigés par Murgen, son porte-étendard.

"Mon nom est Philodendron Casier. Si je me suis engagé, c'est pour fuir ma famille, des ramasseurs de patates fichus de coller un prénom pareil à un mouflet. J'étais à la bataille des Tumulus où la Dame, la Rose blanche et la Compagnie noire, alliés pour un temps, ont mis fin à la menace du Dominateur. On a brûlé son corps, dispersé les cendres et emprisonné son âme maléfique dans une pointe d'argent, cloué sur un arbuste, le rejeton d'une espèce de dieu." Mais, alors que Toubib et les siens marchent vers le sud, la pointe d'argent attise les convoitises, car l'histoire veut qu'elle procurera le pouvoir absolu à celui qui saura en user. Les sorciers se précipitent pour s'en emparer, mais ils sont suivis de près par quatre voleurs qui veulent la revendre au plus offrant...