Commissions, missions d'observation, biométrie, vote électronique... Tous ces outils déployés sur le continent doivent conduire à améliorer la fiabilité des scrutins. Sommaire. Transparence : le continent du vote 2.0. Interview. Olivier Charlanes, Vice-président d'ldemia, numéro un mondial de la sécurité numérique et de la biométrie : "Il est trop facile d'accuser les fournisseurs de technologie". La démocratie n'est pas soluble dans la biométrie. Maroc : les technos pour grossir les listes. Commissions : peut mieux faire. Observateurs : ils scrutent, ils scrutent ...

Les 10 et 24 avril 2022, les Français choisiront, au suffrage universel, le prochain président de la 5e République. Tous ? Non, certains décideront de s'abstenir...

Avec deux tiers d’électeurs abstentionnistes, difficile de tirer les leçons d’un scrutin, hormis un recul relatif du RN, l’effondrement de la Macronie et une cacophonie à gauche.

Ils sont mobilisés dans la défense d’une cause ou au sein d’une association. Pourtant, en avril, Jessim, Marine, Arthur, Selja ou Maëlys n’iront probablement pas voter à l’élection présidentielle de 2022. Un drôle de paradoxe qui concerne de plus en plus de jeunes très critiques envers des élus qui les ont déçus et dont ils se sentent ignorés.

Plus que jamais, le futur locataire de l'Elysée devra renouer le lien avec les citoyens. Dans le "93", L'Ile-Saint-Denis semble avoir trouvé la recette magique pour y parvenir.

Déjà écornée, la participation électorale a pris un sérieux coup avec la pandémie, les derniers scrutins atteignant des taux d’abstention records. L’acte de vote est-il une espèce en danger ? A l’approche de la présidentielle, un groupe de politistes met cet enjeu en perspectives dans l’ouvrage collectif "Extinction de vote ?" (PUF, La vie des idées, 2022), codirigé par Tristan Haute et Vincent Tiberj. Selon ce dernier, professeur des universités à Sciences Po Bordeaux, on assiste à un changement générationnel de culture politique.

A quelques jours du premier tour, certains électeurs hésitent encore, partagés entre la possibilité d’éliminer l’extrême droite et des désaccords avec le candidat insoumis. Sommaire. Derrière le vote, une bataille culturelle. Vers une explosion de la gauche ? L’abstention, "un enjeu citoyen, social et politique". La campagne les laisse sur leur faim.

Alors que le premier tour de l'élection présidentielle de 2022 vient de livrer son verdict, les premières réactions émergent, que ce soit sur l'abstention, l'effondrement de la droite traditionnelle ou les luttes internes au sein de la gauche. Sommaire. "Cette histoire sans fin de désunion de la gauche peut continuer". "Valérie Pécresse ne s'est pas démarquée". "EELV n'a plus le monopole du discours environnemental". "Le vote est de moins en moins considéré comme un devoir". "Notre mode de scrutin produit de la frustration".

L'expérience des jeunes est à la base de leur adhésion à un collectif et à ses normes. Fruit de travaux de recherches depuis plus de dix ans, "La Nation inachevée" (Grasset, janvier 2022) montre que le fonctionnement de l'école française, l'une des plus inégalitaires et ségréguées de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), creuse le sentiment de rejet des perdants de l'école : "Ceux qui ont des difficultés scolaires, qui sont moins attachés à leurs enseignants, qui sont scolarisés dans un ghetto ethnique minoritaire et qui s'identifient à la religion musulmane."

En 2017, alors simple candidat à la présidentielle, Emmanuel Macron avait promis de généraliser le vote électronique pour 2022. Force est de constater qu'il n'en est rien. Et pour cause, de nombreux obstacles restent à surmonter. Explications.

Indifférence, désenchantement, défiance... les législatives du 4 mai 2017 ne passionnent guère les foules, laissant craindre un faible niveau de participation. Au grand dam des autorités.