Baisse des revenus, réforme de la PAC, fin des quotas... Les agriculteurs français affrontent une période mouvementée. Au coeur de la Bretagne, un couple d'éleveurs passionnés résiste à la tempête. Envers et contre tout.

Des politiques toujours prompts à défendre les agriculteurs, des agriculteurs qui apparaissent (à tort) comme l'incarnation d'une ruralité bucolique : les uns et les autres sont égratignés par cet article allemand.

La cinquantième édition du Salon international de l'agriculture (SIA) ouvre ses portes à Paris le 23 février 2013. Qualité, rendement, féminisation, diversification... La plus grande foire agricole française offre, année après année, une idée précise des tendances et des évolutions de la filière.

Questionnements, à la veille du salon de l'agriculture 2015, sur la pertinence du modèle agricole français, suite à son déclassement au niveau mondial et face à la concurrence montante des exploitations industrialisées d'Europe de l'Est et des pays émergents notamment. Une agriculture familiale et patrimoniale, héritée des années 1960, qui doit se réinventer et muter, au-delà même des problématiques de taille, pour devenir plurielle et trouver les modèles économiques adéquats pour répondre aux nouveaux enjeux commerciaux, compétitifs et environnementaux de notre époque.

Rencontre en février 2015 avec Xavier Beulin, président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricole (FNSEA), qui analyse le déclin de l'agriculture française, qui, après avoir été longtemps numéro deux mondial derrière les Etats-Unis, ne figure plus qu'au cinquième rang derrière l'Allemagne, les Pays-Bas et le Brésil. En cause : le poids des charges, l'excès de normes instaurées par la France et la très forte compétitivité des pays voisins européens qui sont entièrement tournées vers la recherche de la performance économique.

La crise des éleveurs - notamment porcins - et surtout celle de la filière lait qui sévit actuellement en Europe, en raison d'un effondrement des prix lié à une surproduction généralisée, est une nouvelle occasion de s'intéresser au revenu des agriculteurs. En France, celui-ci constitue un sujet régulièrement abordé par les médias. Les données statistiques documentant son évolution sont également abondamment produites par l'Institut national de la statistifque et des études économiques (INSEE) ou par le ministère de l'Agriculture.

Prise de position, début mars 2016, d'Alain Le Floch, directeur du groupe français coopératif agri-industriel céréalier Vivescia, en faveur de la viabilité du modèle coopératif alors que le modèle économique de l'agriculture française semble à bout de souffle. A travers la stratégie de Vivescia (valorisation du grain, gestion à long terme) et les fondements de redistribution et de gouvernance collective inhérents aux coopératives, Alain Le Floch apporte la preuve que réussite économique et internationalisation sont possibles.

Focus, en mars 2016, sur l'origine de la déroute de l'agriculture française. Jusqu'alors secteur porteur et fleuron économique, le secteur agricole tricolore expérimente une succession de crises. A l'origine, une impréparation à l'orientation extrêmement libérale de la politique agricole commune (qui fédère l'agriculture européenne), à la mondialisation de l'économie et à la financiarisation des activités. Face à une politique de subventions, génératrice de surproduction, la valeur des prix a été perdue.

Endettement massif, baisse des prix des matières agricoles, envolée des charges... les exploitants agricoles sont à la peine. Pourtant, certains s'en sortent en faisant de leur petite taille un atout et en misant sur les circuits courts.