Nous serons bientôt plus de 9 milliards d’êtres humains sur terre. Neuf milliards de bouches à nourrir. Comment faire pour produire assez d’aliments pour tous sans polluer davantage la planète ? La presse mondiale est allée à la rencontre de celles et ceux qui remettent au goût du jour des variétés de fruits et de légumes oubliés au potentiel surprenant, qui cherchent des semences capables de pousser en zone aride, qui misent sur la technologie. Une chose est sûre, il nous faudra, pour une grande partie d’entre nous, changer de régime. Sommaire. Allons fouiller dans nos greniers.

Après les OGM, qui ont conquis le monde malgré leur interdiction dans les champs français, la recherche innove grâce à l'édition génomique.

La Chine réalise une nouvelle performance dans l'économie mondiale. Le pays, sous l'impulsion de l'industrie semencière internationale, investit massivement dans la recherche agronomique en matière d'organismes génétiquement modifiés. Résultat : la recherche sur le riz génétiquement modifié connaît de grandes évolutions. Mais 70 % des Chinois restent opposés à la culture d'OGM. Alors Pékin se montre très restrictive en matière de culture d'OGM (limitation en surface et temps des essais ; encadrement de la recherche ; autorisation de biosécurité).

Si les bases martiennes comportent des serres pour alimenter ses occupants, pourquoi ne pas y ajouter des vignes ? Des crus destinés à la consommation locale ou à l'exportation vers la terre...

Révolution écolo ou vin au rabais ? Quatre cépages résistant aux champignons ont été conçus dans les laboratoires de l'Inra afin de réduire l'usage des pesticides. Mais ils sont déjà l'objet de critiques.

Des serres aquatiques où se développent des cultures terrestres. C'est le pari de Nemo's Garden, une expérimentation de potager en profondeur au large de Noli, en Italie. Soit six biosphères en lévitation pour un modèle d'agriculture durable.

Qu'est-ce que l'agriculture biodynamique ? En quoi se différencie-t-elle de l'agriculture biologique ? Entre adeptes et détracteurs, cette pratique holistique, fondée sur les principes du vivant, ne laisse pas indifférent. En cause: son défaut d'assise scientifique. Pourtant, de plus en plus d'agriculteurs, viticulteurs notamment, font te choix de cultiver leurs terres en biodynamie, libres de toute adhésion à l'anthroposophie de Rudolf Steiner, son inventeur. Comment expliquer ce choix ? Quel est l'état de la recherche ? Sommaire. Un autre rapport au monde.