Les nouvelles technologies permettent désormais l'élevage des poissons en haute mer. Il est plus facile d'y résoudre les questions de pollution et de contamination.

Le premier animal élevé et consommé dans l’espace pourrait bien être un poisson. Deux centres de recherche français planchent sur un singulier projet d’élevage en aquaculture en milieu spatial. La phase 2 de Lunar Hatch démarre cet automne, avant un lancement d’œufs de poisson vers l’ISS, espéré en 2021.

L'aquaculture est une activité vieille comme l'Humanité. Elle supplante aujourd'hui la capture, en particulier en Asie. Cela n'est pas sans soulever des questions quant à l'élevage des poissons, à leur alimentation et aux déchets produits. De nouvelles techniques promeuvent des formes d'aquaculture plus écologiques.

Après avoir équipé des thons rouges d'un implant libérant une hormone reproductrice, des biologistes ont récupéré des millions d'oeufs ! Un premier pas pour sauver cette espèce.

Pour sauver le saumon menacé de disparition pour cause de surpêche, l'idée s'imposa, dans les années 1970, de domestiquer ce poisson réputé pour ses oméga-3. Quarante ans plus tard, le saumon d'élevage triomphe partout. Mais à quel prix ! Non seulement les saumons sauvages n'ont pas été sauvés, mais les saumons d'élevage, gavés de farines et de médicaments, sont peut-être en train de perdre leurs vertus nutritionnelles. Voire pis... Voici comment on en est arrivé là.

De nouvelles méthodes d'aquaculture des crevettes réduisent les pollutions associées, accroissent les profits et rendent cette activité durable.

Parce que la demande s'accroît et que les océans s'épuisent, les chercheurs mettent au point les techniques qui permettront aux générations futures de trouver du poisson dans leur assiette. Mais lequel ?

La production aquacole exige de plus en plus le développement de souches adaptées à l'élevage via la sélection. Les espèces aquatiques constituent un modèle original du fait que les stocks sauvages sont encore très nombreux et très diversifiées. La génétique est devenue un outil de sélection indispensable pour une amélioration des espèces d'intérêt économique, mais aussi pour comprendre leur biologie afin de contrôler les caractères cibles.

Comment fournir plus de poissons aux consommateurs tout en évitant de polluer les côtes ? Un ingénieur amméricain a une solution.