Le point, en octobre 2011, sur l'engouement des entreprises françaises pour l'archivage dématérialisé et sur la transformation des métiers des professionnels de l'archivage qui endossent de plus en plus le rôle de partenaires et de conseillers dans la gestion de la mémoire de l'entreprise. Grâce notamment à des services associés qui vont bien au-delà du simple classement de documents. Quelques données chiffrées : le marché de l'archivage est estimé à 280 millions d'euros et profite d'un taux de croissance stable de 8 à 9 % par an.

Engouement des entreprises français pour l'externalisation de leurs archives, dans l'objectif de gagner de la place et de se concentrer sur leur coeur de métier. Aujourd'hui, les services d'archivage se révèlent sûrs, d'autant qu'une certification vient encadrer leur activité. Mais confier la mémoire de son entreprise à un tiers nécessite la mise en place d'une politique cohérente en la matière, avec un suivi des documents du premier point de l'amont jusqu'au dernier de l'aval.

Eclairage sur les missions et les défis du ″records manager″ ou archiviste dans les entreprises françaises du fait du volume croissant des documents électroniques et papier qui nécessite la mise en place d'un système d'archivage fiable. Une fonction issue de la documentation et à la croisée des chemins, dont les missions consistent à organiser, hiérarchiser et mettre en place un système de classement de l'information, avec des préoccupations légales, managériales, d'efficience et de qualité.

Sauvegarder et faire une copie ne constituent pas un archivage électronique efficace. Il faut, surtout dans un système d'information organisé, y mettre non seulement de la technologie, mais aussi de la technique. Le records management est ici un engagement majeur.

La généalogie passionne de plus en plus de Français que se rendent par milliers dans les centres d'archives municipales, départementales ou nationales. Pour mettre à disposition de ce public hétéroclite les documents nécessaires, les centres d'archives se sont modernisés.

Les usages comme l'évolution des technologies remettent en cause la mise en place d'un projet d'archivage. Pour l'archivage à long terme, cela se traduit par une dépendance moindre des supports de stockage, ce qui ne doit rien enlever à la rigueur du mécanisme.

Avec l'informatique, l'archivage doit s'adapter et devenir électronique.

Les banques et assurances se trouvent face à de nouveaux défis organisationnels ou liés à la gestion de l'information.

Des fleuves d'informations électroniques sont produits au quotidien avec une facilité déroutante. Le professionnel de l'infodoc détient un rôle capital : montrer le droit chemin au sein des organisations - classer, enregistrer et conserver dans les règles de l'art.

Avec la généralisation des supports numériques, la notion d'archivage des informations est confrontée à de nouvelles contraintes. Au-delà des solutions matérielles existantes, la mise en oeuvre de systèmes de stockage des données numériques impose une parfaite connaissance de contraintes trop souvent méconnues.

L'archivage des documents audiovisuels ne se limite plus à une stricte activité de conservation. Leur numérisation autorise des usages innovants et spectaculaires.