Depuis l'entrée de Blue Capital chez Carrefour, son directeur général a subi le supplice du pal. Il fallait à tout prix augmenter les dividendes. Son successeur fera-t-il mieux ?

Depuis son ouverture en janvier 2006, près de la capitale, le supermarché du géant français de la grande distribution ne désemplit pas.

Premier actionnaire d'Accor et de Carrefour, le fonds d'investissement semble tout faire, depuis la rentrée, pour bousculer les deux géants. Signe de fragilité ?

Refonte des magasins, des prix, des marques, des équipes... Depuis seize mois, le Suédois Lars Olofsson, l'homme fort du géant de la distribution, s'est attelé sans état d'âme au redressement du groupe. Un électrochoc salutaire.

Pourquoi les fonds veulent démanteler le géant de la distribution.

Ca se passe ou ça casse : après les mauvais résultats de 2010, le numéro 2 mondial de la distribution doit redresser la barre cette année. Rude tâche pour son directeur général, Lars Olofsson, coincé entre des actionnaires impatients et des concurrents agressifs.

Valse des dirigeants, résultats en chute libre, plongeon du cours de Bourse... Le n mondial de la distribution est en plein désarroi. Actionnaires et salariés comptent sur le plan de sauvetage en cours : un nouvel échec n'est plus permis.

Georges Plassat est appelé à la rescousse pour redresser le leader européen du secteur. Le sauveur d'entreprise, qui a fait des étincelles chez Casino et Vivarte, devra se surpasser pour ne pas faillir à sa réputation.

Crise économique, pouvoir d'achat en berne... Les enseignes d'hypermarchés relancent de plus belle la guerre des prix bas. Une lutte sans merci entre Leclerc, Auchan et Carrefour. Pour le plus grand profit des consommateurs.