C'est un conflit qui s'envenime. Il oppose les fondateurs de Franprix et de Leader Price à Casino, leur actionnaire majoritaire. Enjeu : 1 milliard d'euros !

Plusieurs dizaines d'anciens responsables de supérette, en conflit avec le groupe, en appellent à la justice. A Paris, un couple désenchanté témoigne.

Après quinze ans d'alliance tranquille, Casino et les Galeries Lafayette, actionnaires à parts égales de l'enseigne phare du commerce de proximité, s'en disputent le contrôle. Une bagarre où tous les coups sont permis.

Au terme d'une année 1995 en demi-teinte, le cinéma américain affirme une tonalité franchement religieuse, voire ésotérique à travers des expériences aussi différentes que "Seven" de David Fincher, "L'Armée des 12 singes" de Terry Gilliam, "Nixon" d'Oliver Stone et, surtout, "Casino" de Martin Scorsese...

Le film de Martin Scorsese "Casino" redonne vie au Las Vegas des années 1970 avant que la "cité du péché" ne devienne ce qu'elle est aujourd'hui : un mirage urbain excentrique où les hôtels-casinos rivalisent d'extravagance.

Dans les années 80, bras droit de Bérégovoy, il était l'un des symboles d'une gauche ralliée à l'économie de marché. Aujourd'hui, l'OPA de Promodès sur Casino, dont il est le principal actionnaire, le propulse de nouveau sur le devant de la scène...

Avec ce portrait d'un arnaqueur génial, Scorsese retrouve une fois de plus son thème secret : l'autodestruction. Mais n'est-ce point le privilège des grands que de pouvoir raconter toujours la même histoire sans lasser ?

Distancé par ses concurrents, endetté, le nł5 français de la distribution joue son va-tout avec le plan de redressement concocté par son PDG, Jean-Charles Naouri.

"A Las Vegas, tout est possible", dit-on en Amérique. Fort de ce dicton, Scorsese est allé y tourner "Casino", avec pour seul souci le plaisir de filmer et celui de le faire partager...

Sur fond de roulettes et de machines à sous, la chute d'un gangster... Scorsese retrouve De Niro et donne à Sharon Stone sa plus belle chance... Instantanés.

La crise brésilienne et l'attaque boursière d'un activiste américain ont mis le groupe stéphanois à rude épreuve, obligeant Jean-Charles Naouri à alléger sa dette, à abattre ses cartes stratégiques et à sortir du silence.