France Télécom, Alstom, Bull, Lagardère-VUP... Qu'il s'agisse d'aide d'Etat ou d'antitrust, les dossiers français à problèmes s'accumulent sur le bureau de Mario Monti, commissaire européen à la Concurrence. Le gouvernement, comme beaucoup de patrons français, prend les règles européennes à la légère. Et ce n'est pas un hasard si l'Hexagone s'illustre par la faiblesse de ses lobbies à Bruxelles.

La Commission inflige des amendes toujours plus élevées aux industriels condamnés pour entente.

Déjà les services ferroviaires, postaux, de télécommunication - mais aussi les universités - ont ouvert leur capital.

Pour la commissaire européenne à la Concurrence, il n'est pas possible que le géant informatique "ne paie pas d'impôts sur 60% de son chiffre d'affaires". Rencontre

Pour être fin prêt à rejoindre l'Union européenne, le 1er juillet 2013, Zagreb a lancé un vaste programme de privatisations qui touche en particulier l'une de ses plus anciennes industries : la construction navale.

Décryptage, en mai 2015, des points forts et des faiblesses du géant gazier russe Gazprom qui se cristallisent autour de sa position de leader sur son marché intérieur et leader de l'approvisionnement européen. Pour limiter cette fragilisation, en cas de ralentissement sur ces deux marchés, Gazprom doit diversifier sa clientèle en souscrivant des contrats avec la Chine, par exemple.

Alors qu'en France, l'ouverture des services publics à la concurrence s'étend progressivement à des secteurs tels que la production et la distribution de l'énergie, le transport ferroviaire et la Poste, Jean-François Drevet engage ici une réflexion sur les effets de la libéralisation. Un processus qui se généralise depuis la fin des années 1980 dans l'Union européenne (UE).

L'ouverture à la concurrence du marché des jeux de hasard prélude à l'adoption d'un modèle qui pourrait s'inspirer de celui, très régulé, de la Française des jeux