Par trois fois au cours des quarante dernières années, les Britanniques ont fait figure de pionniers en Europe. En transformant leur pays en laboratoire du néolibéralisme occidental à la suite de l'élection de Margaret Thatcher, en 1979. En inaugurant la mutation « sociale-libérale » des forces anciennement progressistes, sous l'égide de M. Anthony Blair, élu en 1997. Puis en ouvrant la perspective d'une refondation de la gauche, avec l'élection de M. Jeremy Corbyn à la tête du Labour, en 2015. Sommaire.Le Labour choisit les classes moyennes. Quatre self-made-men se souviennent.

Pénuries d’essence et de gaz, prix en hausse : sous les effets conjugués du Brexit et de la pandémie, le pays subit des vents contraires qui pourraient déboucher sur une crise sociale d’ampleur, alerte cet hebdomadaire de gauche.

Après l'accalmie et l'union nationale autour de la mort d’Elisabeth II, la révolte gronde outre-Manche. Inflation galopante, crise énergétique, dégradation de services qui n'ont plus de publics que le nom, progression vertigineuse de la pauvreté : les Anglais se mettent en grève et descendent dans la rue. Et les conservateurs se rendent compte que Liz Truss était le pire choix qu’ils pouvaient faire.

Même si notre pays est loin de “l’aventurisme britannique”, sa maîtrise des finances publiques “insuffisante et seulement virtuelle” n’est pas totalement rassurante.

Dans le nord-est de l'Angleterre, ce bastion favorable à la sortie de l'Union européenne cultive le souvenir de sa grandeur passée, imperméable aux réalités du présent. Pour le moment...

Avant le vote du 11 décembre 2018 au Parlement britannique sur l'accord signé entre Bruxelles et Londres, des patrons, petits et grands, rêvent encore d'un nouveau référendum.

Puissance économique, commerciale et diplomatique, il quittera l'Union européenne en mars 2019.

Les grèves se multiplient pour réclamer des hausses de salaire. Une situation tendue qui pousse les partis à revoir leur stratégie politique.

Cure d’austérité mise à part, les conservateurs de Rishi Sunak n’ont plus rien à offrir, déplore ce célèbre penseur britannique. Mais les travaillistes, à l’affût, rechignent à proposer une solution radicale, nécessaire dans un pays à bout de souffle.

Récession annoncée, austérité, grogne sociale, instabilité politique... Britannia traverse une période sombre. Ce qui a poussé depuis quelques semaines l'opinion publique et la presse - même les journaux conservateurs - à accuser le Brexit de tous les maux. Certes, celui-ci n'a pas tenu ses promesses, comme le montre le reportage qui ouvre ce dossier, mais il n'est pas responsable de tout, concède même le très europhile "The Observer". Il est temps désormais de tourner la page et de travailler ensemble à (re)construire le Royaume-Uni. Sommaire. Brexitland-sur-Mer a perdu ses illusions.