Ce journaliste allemand raconte la crise d’angoisse qui s’est emparée des Français, confrontés à un risque de pénurie de beurre, élément essentiel de la gastronomie locale.

Matériaux de construction, papier, aluminium, semi-conducteurs... Il en manque, partout en France et beaucoup. Sans eux, pas de reprise économique. Et pour s’en procurer il faut payer très cher. En raison du dynamisme économique de la Chine et des Etats-Unis, qui ont aspiré toutes les réserves mondiales. Sommaire. Besoin de bois, envie de toit. Pénurie du sol au plafond. Fabien Daurat, le PDG de Sopribat, une entreprise de 65 salariés spécialisée dans l'isolation du bâti : "Si la pénurie continue, on demandera à nos gars de rester chez eux".

A cause notamment de difficultés d'approvisionnement, les prix sont orientés à la hausse depuis quelques mois. Mais il n'est pas sûr que cette tendance s'inscrive dans la durée.

Il aurait été plutôt surprenant que la pandémie qui sévit depuis dix-huit mois n’ait aucune répercussion sur le commerce mondial. Mais le bazar actuel des échanges vient pointer la fragilité de cet édifice complexe, fait de milliers de chaînes de production à flux tendus. Alors que la demande occidentale est repartie très vite et très fort, bien aidée par les plans de soutien des Etats, les usines asiatiques peinent, elles, à suivre le rythme. Le prix des matières premières – bois, métaux, hydrocarbures...

Usines à l’arrêt dans l’automobile, retards de production dans l’industrie du jeu vidéo, la téléphonie... L’économie mondiale est confrontée à une pénurie de puces électroniques qui risque d’affecter durablement de nombreux secteurs. A l’origine de cette crise : la pandémie, la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, mais aussi les incendies, la sécheresse, qui ont coïncidé avec une période d’explosion de la demande (et des stocks faibles). Aujourd’hui, l’avenir du marché des semi-conducteurs passe par Taïwan et le géant TSMC. Et l’affaire devient géopolitique. Sommaire.

Frappée de plein fouet par une violente vague de contaminations, l’Inde ne parvient plus à produire assez d’oxygène pour alimenter ses services de santé, qui sont débordés. "Scroll.in" décrypte les raisons de cette pénurie, au premier rang desquelles un manque de préparation.

Pénuries d’essence et de gaz, prix en hausse : sous les effets conjugués du Brexit et de la pandémie, le pays subit des vents contraires qui pourraient déboucher sur une crise sociale d’ampleur, alerte cet hebdomadaire de gauche.

Sécheresse, pollution, entretien insuffisant des infrastructures, surexploitation par les grandes compagnies et l’agriculture intensive... Le sous-continent souffre de la raréfaction de l’eau potable.

Patchouli, rose, vanille, encens... Comme de nombreux biens de consommation, certains ingrédients indispensables à la parfumerie viennent parfois à manquer pour des raisons climatiques ou géopolitiques. Or, sans ces matières premières naturelles, pas de flacons en rayon. Un cauchemar pour l'industrie du luxe, qui organise des filières vertueuses pour empêcher de voir menacées ses références emblématiques.

Gaz, puces électroniques, voitures, jouets... Le Covid a vidé les magasins et fait flamber les matières premières. Des tensions sur nos approvisionnements qui devraient se résorber avec le redémarrage de l'usine monde. Mais c'est sans compter avec le virage technologique du XXIe siècle qui fait déjà peser une pression inédite sur nos ressources. L'ère des pénuries ne fait que commencer.

Black-out électrique, récession, hausse des prix, krach boursier, austérité, guerre en Ukraine Et si tout finassait par s'écrouler ? Sommaire. Les bonnes raisons d'avoir peur (et les mauvaises). Michel Goya : "En Ukraine, on s'enterre, on creuse des tranchées". OU CA VA VRAIMENT CRAQUER ? Les coupures, on n'y coupera pas ? Un tour de machine à laver à 15 euros. Carburant : un répit de courte durée ? Boîtes rationnées... salariés fragilisés ! Mon livret A au plus bas. Au secours, revoilà le chômage partiel ! Pas de cadeaux sous le sapin. Aïe, du discount dans mon caddie !