Un document publié en juin dans la presse révélait l'existence au sein de l'armée d'un projet visant à renverser le gouvernement. Il vient d'être authentifié. Ce qui n'était qu'une rumeur devient aujourd'hui une affaire d'Etat.

Les révélations de la presse turque montre que, depuis la victoire électorale des islamistes modérés, l'armée n'a cessé d'échafauder des scénarios pour renverser le nouveau pouvoir.

En déjouant une tentative de putsch, Erdogan a montré qu'il tenait les rênes du pays. Au passage, les freins à son autoritarisme sont tombés...

Arrestations, purges, limogeages, Recep Tayyip Erdogan a juré la perte de ceux qui ont osé le défier... et muselle le pays. Vers la dictature ?

Entre Daech, réfugiés et dicature, plongée au coeur d'un Etat clé. Sans oublier la lutte acharnée du pouvoir turc contre les Kurdes. La situation actuelle renvoie également aux enjeux géopolitiques noués au début du 20e siècle. Explications.

Après le coup d'Etat militaire raté, le président turc mène une purge sans précédent dans l'appareil d'Etat. Tandis que la société se fragmente, le pays tourne de plus en plus le dos à l'Europe, explique ce directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales.

Après avoir maté les putschistes grâce au soutien des militaires loyalistes et de la population, le président se retrouve en position de force. Saisira-t-il cette occasion unique pour se poser en rassembleur ?

L'échec du coup d'Etat militaire en Turquie renforce le président Erdogan. Et la répression tout azimuts lancée par le régime et les divisions au sein de l'armée inquiètent.

Le président Recep Tayyip Erdogansort renforcé d'une tentative de putsch qui a ébranlé les institutions du pays, à commencer par l'armée.

Après le putsch raté, Erdogan démantèle des pans entiers de la société, accusés de trahison. Les laïques, qui avaient pourtant dénoncé la tentative de coup d'Etat par les partisans de l'imam Gülen, sont à leur tour devenus des cibles.