Recouvrer ses créances tout en ménageant ses clients, est-ce possible ?

Recours croissant des PME françaises à l'affacturage inversé pour pallier leur accès difficile au crédit bancaire. Encore assez confidentiel, ce dispositif permet d'assurer le paiement des fournisseurs en temps et en heure tout en améliorant le besoin en fonds de roulement. Il se distingue de l'affacturage classique par la souscription du contrat par le client et non le fournisseur. Un focus sur le poids des retards de paiement.

Essor en France des techniques de credit management. Ces techniques permettent de limiter le risque client occasionné par des retards ou des incidents de paiements dans les relations commerciales. Un risque important puisque les entreprises françaises ont engagé l'équivalent de 30% du PIB, soit 600 millions d'euros en 2013, et que les encours clients représentent 41% des actifs d'une entreprise. La méthode : encadrer au plus fin le déroulement des relations commerciales en établissant délais, calendrier, modalités de relance et de contentieux.

Recours croissant des entreprises françaises (PME et grandes entreprises) à la technique de l'affacturage qui correspond à la cession par une entreprise de ses créances clients à un établissement spécialisé extérieur. Une tendance qui correspond à la volonté de la plupart des dirigeants d'optimiser les coûts de gestion de leur trésorerie. Résultat : le marché de l'affacturage est en plein boom et les nouvelles formules se multiplient, répondant désormais aux besoins de tous les types d'entreprises.