Il avait promis un essai au vitriol, et il n'a pas menti. L'ancien président du Crédit lyonnais, entré au MoDem, publie chez Plon un essai au titre explicite : Sarkozy : l'erreur historique.

Faillites bancaires, panique boursière, récession : tandis que les financiers cherchent désespérément à éteindre l'incendie qu'ils ont allumé, écartelés entre le chacun pour soi et l'espoir d'une concertation introuvable, les maîtres du monde restent impuissants. Si ce n'est pas 1929, ça lui ressemble de plus en plus...

Conçu pour gérer l'économie par temps calme, le tandem de Bercy se retrouve projeté en pleine tempête financière. Eric Woerth, au Budget, est impuissant face à l'aggravation des déficits et Christine Lagarde peine à fixer un cap à la politique économique

Razzia sur les marques de distributeurs ou achat prestige de produits de luxe : avec la crise, les habitudes des Français changent

La crise ébranle jusqu'aux fondements de l'économie libérale. La gauche, faute d'avoir assez actualisé son logiciel, peine à articuler des propositions à la hauteur de l'enjeu. Pourtant elles existent.

Oubliées, les thèses libérales et les tables de la loi de l'équilibre budgétaire, les gouvernements redécouvrent les vertus des dépenses publiques chères à l'économiste britannique Keynes. La France, endettée, manque de moyens, mais Nicolas Sarkozy, décidé à lutter contre la récession, a préparé un plan de relance. Tant pis pour les dogmes

Engagée depuis plus de 20 ans dans une action citoyenne au bénéfice des exclus en France, l'auteure Maria Nowak a été, comme beaucoup d'autres, interpellée par la crise économique qui sévit depuis 2008. S'appuyant sur son expérience à la tête de l'ADIE (Association pour le droit à l'initiative économique), elle présente ici ses propositions pour améliorer la situation des exclus et des personnes les plus touchées par cette crise, tout en repensant le fonctionnement du système économique existant.

Ils cherchent un bouc émissaire, mais jugent que la crise est globale, c'est celle du système. Ils sont plus résignés que révoltés. Ils croient que seul l'Etat, faute de mieux, a encore un rôle protecteur. Ils estiment que Sarkozy peut colmater les brèches, mais pas réparer le système.

Parachutes dorés, plans de licenciements, pouvoir d'achat... Peut-on rire de tout ? En ces temps difficiles, l'arme de la dérision refait surface.

Crise, grève... L'Elysée assure qu'il n'y aura pas de pause dans la modernisation. Mais la loi sur le travail dominical a été édulcorée et le projet de réforme du lycée ajourné. Les Français attendent surtout un plan de relance efficace contre la récession

Pour sortir de la crise dans laquelle elle est enlisée depuis quelques années, la France n'a guère d'autre choix que d'améliorer sa compétitivité. Le gouvernement français l'a bien compris, mais outre les exigences de rigueur budgétaire qui l'ont amené à intensifier la pression fiscale sur les ménages et les entreprises, un autre problème se pose : celui de la situation financière des entreprises dans le pays.