Plusieurs créatrices sénégalaises cultivent à travers leurs lignes de prêt-à-porter un goût pour l'élégance inspiré des vêtements tsiganes et du look hippie des années 1960.

Etabli à quelques pas de la place de la Concorde, le couturier et joaillier français Erik Schaix compte parmi sa clientèle plusieurs épouses de chefs d'État africains.

C’est un espace gigantesque, au milieu du quartier du Marais, à Paris. Un méandre d’escaliers et de pièces encore hantés par celui qui, à partir de 1987, y demeura, y travailla, y organisa de mémorables dîners. Malgré la disparition, en 2017, du créateur Azzedine Alaïa, le 18, rue de la Verrerie reste un lieu plein de vie. L’immeuble, amené à devenir un musée, abrite toujours les ateliers de la maison, mais aussi une librairie, une boutique, un café. Et, surtout, l’immense collection privée de vêtements accumulés par le couturier franco-tunisien.

La créatrice britannique a pris la direction artistique de Lacoste, il y a un an. Depuis, elle travaille à imprimer son approche radicale de la mode à la marque française.

Etabli à Grand-Bassam, Zak Koné, jeune styliste à la tête de la griffe Pelebe, défend une approche moderne et ultra-chic de la mode, tout en s'inspirant de codes vestimentaires traditionnels.

A 89 ans, Nino Cerruti est l’un des derniers de sa génération à avoir connu le temps d’avant le prêt-à-porter de masse. Rencontre avec l’une des figures les plus marquantes de la mode masculine du XXe siècle.

Aux yeux du monde du luxe, Virgil Abloh, aux manettes d’Off-White ou de l’homme chez Louis Vuitton, Heron Preston ou encore Matthew Williams réinventent le métier de créateur, en étant à la fois stylistes, dj et influenceurs. Ces trois Américains sont passés par un même collectif, né Au début des Années 2010, Been Trill, pétri de culture hip-hop et d’esprit d’entreprise.

Boutiques pharaoniques, directeurs artistiques omnipotents, sacs best-sellers, capitaines d’industrie tout-puissants, médiatisation à outrance et créateurs au sommet de leur art : l’an 2000 a été comme un commencement pour la mode moderne. Une année où, sur fond de tendance porno chic menée par l’Américain Tom Ford et d’une collection à scandale dessinée par l’Anglais John Galliano, de nouvelles règles du jeu ont été posées. Celles qui font toujours la loi, même si l’air du temps est bien différent.

Depuis 2002, la créatrice britannique, qui fête les 50 ans de sa marque, a installé sa boutique et son atelier au 34 Wigmore Street, à Londres. Un espace harmonieux et chaleureux, où meubles et objets de décoration côtoient les vêtements de sa dernière collection.

À 26 ans. la Soudanaise Mayada Adil. réfugiée politique en France, se sert de la mode pour exprimer son engagement féministe.

A 39 ans, Alexandre Mattiussi a fait d’ami, sa marque de prêt-à- porter, un succès fondé sur une mode simple, efficace et accessible. Et même si la paralysie de l’économie due au coronavirus rend vulnérable cette maison indépendante, il ne doute pas de faire redémarrer son business dès la sortie de crise.

De nombreux créateurs et marques indépendants proposent leurs versions de cet accessoire devenu indispensable. Ils devancent largement les grandes griffes, réticentes à se lancer de peur d’être soupçonnées de faire des affaires sur le dos d’une crise sanitaire.