Sans illusions sur la "justice fiscale" vantée par Michel Barnier, les Français souhaitent que l'effort porte d'abord sur la baisse des dépenses publiques.

Les largesses fiscales promises par le nouveau président américain risquent de creuser un endettement public déjà abyssal. Les marchés financiers sont en embuscade.

À la fin du deuxième trimestre 2024, la dette publique de la France atteignait 3228,4 milliards d'euros, soit 112 % du produit intérieur brut (PIB). Le déficit public de l'année passée s'élève, quant à lui, à 5,5 % du PIB. Ces résultats, qui dépassent largement les limites fixées par le pacte de stabilité et de croissance de l'Union européenne, ont récemment incité la Commission à placer la France en procédure de déficit excessif. Cela fait en effet cinquante ans que notre pays n'a plus connu de budget en équilibre.

Redressement ou effondrement : de quoi les 60 milliards à retirer de l’activité économique sont-ils les prémices ? Détails. Quelques données chiffrées.

Avec des déficits qui s’envolent, les ministres des finances américain, français et britannique devront faire preuve d’ingéniosité. Détails. Quelques données chiffrées.

En quelques mois, Emmanuel Macron a réussi à créer la pire crise budgétaire de la Ve République. Récit d'un auto-sabotage. Sommaire. Chronique d'une déroute annoncée. Le spectre de la récession. Un défi à 150 milliards.

Notre pays paie la facture de décennies d'impunité, assure l'avocat et essayiste libéral. Qui prévient: l'Europe et le monde ne lui feront plus de fleurs... Sommaire. Nicolas Baverez : "La France ne compte plus". A Bruxelles, la France perdra des plumes. Loi de finances 2025, l'épreuve du feu du futur gouvernement. Ces virages planétaires à ne pas rater. Le risque de l'atermoiement politique. IVe République. Et pourtant, elle tournait...

Et si l'Allemagne était le véritable maillon faible de l'Europe ? Le président du think tank ZEW de Mannheim, Achim Wambach, en est convaincu.

La hausse des frais financiers, qui ne représentent qu'une part secondaire des dépenses de fonctionnement, participe au sentiment d'une forte instabilité budgétaire. A moyen terme, une partie de la dette pourrait fluctuer au gré des taux variables. Avec une offre bancaire tendue, la gestion active de la dette revient sur le devant de la scène. Tandis que les grandes collectivités ont des services d'experts aguerris, les plus petites cherchent avant tout les moyens d'affermir leurs budgets.

Le marché français de la dette publique locale est en voie de stabilisation en 2018 selon l'observatoire de Finance active. Le montant moyen emprunté recule légèrement, passant de 11,7 millions d'euros à 11,2 en 2018, pour un taux d'intérêt légèrement plus faible lui aussi, 1,1 % contre 1,15 % en 2017. Cette baisse démontre une concurrence toujours accrue entre offreurs en surliquidité, dont les banques semblent sortir vainqueur puisque les acteurs locaux ont davantage fait appel à elles.

L'Amérique, qui sut si bien accueillir Saint-Exupéry, prépare ses élections. La scène politique mondiale attend fébrilement les résultats. Qu'il soit réélu ou non, Donald Trump a bouleversé les valeurs du pays par sa brutalisation du discours. Est-il un accident de l'histoire ou le symptôme d'une dérive de la démocratie américaine ? Le professeur Corentin Sellin, spécialiste des États-Unis, nous répond. Sommaire. Donald Trump, anomalie ou révélateur de la démocratie américaine ? L'endettement public, ressort ou poison ? Dans l'oeil des écrivains.