L'auteur des "Versets sataniques" revient en librairie et au roman avec "Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits" (Actes Sud), ce qui fait... 1001 nuits. Rencontre diurne à New York.

L'écrivain britannique renoue avec la tradition du conte, de la légende et du récit mythique pour parler de la lutte sempiternelle, et contemporaine, de la tradition libérale et de la tradition conservatrice.

Les dérives du monde contemporain ont de tout temps été au coeur du travail de Salman Rushdie. Pour "Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits", il s'empare d'un récit fantastique et l'entraîne vers une fable politique, interrogeant notre civilisation partagée entre la rationalité et les déviances pseudo-religieuses. Entretien dans sa ville d'adoption, New York.

Le romancier s'est inspiré du célèbre recueil de contes orientaux "les Mille et Une Nuits" pour bâtir son récit. Pour Rushdie, la littérature se fait au péril de la vie. Alors il déploie, avec exubérance et maestria, un kaléidoscope de petites et grandes histoires, torsadées les unes dans les autres en une chambre d'écho.

De passage à Paris à l'occasion de la parution de « Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits », conte contemporain drôle et apocalyptique, Salman Rushdie nous parle de son livre et de sa vie d'avant « Les Versets sataniques ».

Le célèbre écrivain britannique d'origine indienne ne connaît pas les frontières. C'est en passant celle qui sépare l'imaginaire de la religion qu'il s'est attiré les foudres du totalitarisme primitif. Dans son nouveau roman, Salman Rushdie nous mène au pays des jinns et des jinnias. Une fable éclairante entre réflexion et divertissement.

Alors qu'il est toujours dans la ligne de mire des mollahs iraniens, l'auteur des "Versets sataniques" publie un roman passionnant où des démons radicalisés et fanatiques attaquent New York. Entretien.

Dans son dernier ouvrage, le romancier exilé à New York, dont la vie est « devenue accidentellement intéressante », s'inspire de son parcours et de la mythologie pour fixer l'étrangeté de notre monde.

Une épopée foisonnante, à l'orientale, imaginée par un Salman Rushdie au meilleur de son art.