La lumière cinématographique est-elle, aujourd'hui, perçue différemment d'hier ? Les nouvelles technologies sont-elles en train de changer le statut de l'image en modifiant sa texture ?

Né en Belgique en 1934, le chef opérateur Willy Kurant a travaillé en Europe avec Varda, Godard, Skolimowski, Welles ou Schlöndorff, puis a mené une carrière américaine (collaborant avec Leonard Schrader, Nick Castle, Christopher Cain ou Desmond Nakano) tout en continuant à signer l'image de films de Pialat ou Gainsbourg.

En marge du dossier sur le dernier film de James Gray, "The Lost City of Z", film qui, de tout point de vue, fut l'histoire d'une obsession, poursuite du dialogue avec son chef-opérateur Darius Khondji, dialogue amorcé il y a 3 ans dans le dossier estival sur la couleur. Retour sur l'étendue du travail de Darius Khondji ("Ou la lumière qui se mérite") et interview ("L'image d'un film est un manifeste").

Michael Ballhaus a souvent dit comment sa vocation de chef opérateur était née en 1955 à Munich, sur le tournage de "Lola Montès". Issu d'une famille de comédiens, il se destinait à suivre ses parents au théâtre. Voir Christian Matras inventer pour Max Ophuls des chorégraphies complexes de caméra et d'extraordinaires innovations de couleurs est pour lui une expérience décisive qui marquera durablement son esthétique.

Chef opérateur d'Arnaud des Pallières, Jean-Luc Godard, Laurence Ferreira Barbosa et André Téchiné, il évoque sa relation singulière avec chaque cinéaste, et leurs points communs dans la façon d'aborder le travail à faire.

Les directeurs de la photographie proposent un texte pour défendre l'intégrité visuelle des films.

Des essais à la conception du DCP, le parcours d'une image, celle de ″L'Apollonide″.

Chef électro puis directeur de la photo de Maître Clint depuis 1982, ce Californien de 62 ans est aux premières loges pour nous raconter l'acteur réalisateur de Gran Torino, au travail comme dans la vie