Symbiose, exploitation, amour, destruction, collaboration, prédation, représentations tissent des relations contrastées avec les vivants. De l’élevage aux productions industrielles, de l’abattage rituel au bien-être animal, des animaux d’expérimentation aux antispécistes, de la zoophilie à l’extermination, la question animale fait l’objet de controverses violentes. Pour mieux comprendre ce débat crucial au jour de la sixième extinction de masse et du réchauffement climatique, ce dossier présente les liens, parfois paradoxaux et toujours situés, qui nous unissent aux animaux. Sommaire.

Une expérience conduite depuis soixante ans sur des renards et l’avancée de notre compréhension de la génétique suggèrent que l’émergence de l’homme moderne a été façonnée par l’altruisme et la capacité à interagir pacifiquement.

Les humains et les (autres) animaux se côtoient depuis toujours. Avant même de les domestiquer, au néolithique, l'homme - ou plus probablement la femme et l'enfant - a apprivoisé des bêtes pour lui tenir compagnie. Cette pratique universelle connaîtra pourtant des hauts et des bas au gré des changements de mentalités, de croyances et des conditions matérielles d'existence.

Des renards au museau arrondi, dotés d'une queue touffue qu'ils remuent de plaisir à la vue des humains... Ces drôles de canidés affectueux sont le fruit d'une expérience originale menée depuis près de 60 ans en Sibérie pour mieux comprendre la domestication.

Dans un ouvrage très documenté, l'historienne des sciences Valérie Chansigaud explique comment l'humain a sélectionné les animaux afin qu'ils puissent supporter un cadre de vie artificiel.

Peu à peu, certaines espèces animales ont pris place dans nos foyers. Certaines fois, en raison de phénomènes de mode plutôt contre-nature, parfois par nécessité. Sommaire. Le chat. La souris. Le perroquet. Le singe. Le chien. La tortue. Le poisson rouge.

Ce montant de mors en bronze prend la forme d’un grand cheval debout portant un petit cheval sur son dos et protégeant deux canards sous son ventre. Cette pièce rare a été produite au sud des Alpes, probablement en Italie du Nord, au cours du VIIIe siècle avant notre ère. Issue d’une ancienne collection américaine, elle a été acquise en vente publique par un généreux mécène qui en a fait récemment don au musée. Elle n’a malheureusement pas de contexte archéologique connu.