Les Français s'arrogent le droit de ne pas toujours respecter la loi. Comme dans le métro, où la fraude est un moyen assumé de revendiquer une certaine idée de la liberté.

Des juges débordés, un nombre de procédures judiciaires qui augmente en de multiples domaines (politique, conflits familiaux, responsabilité de médecins ou de fonctionnaires, environnement...), des citoyens qui revendiquent et obtiennent des droits ou des règles nouvelles (en matière de vie privée, de sécurité alimentaire ou publique...)

Est-ce à la loi d'écrire l'Histoire ? Après des semaines de polémique, "Historia" revient sur le clivage entre passé officiel et passé réel.

Tabassages, gardes à vue qui dérapent, insultes racistes. Les témoignages recueillis par les associations de défense des droits de l'homme sont de plus en plus nombreux et inquiétants. Nous en avons choisi dix. Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, après en avoir pris connaissance, ironise sur les état d'âme de l'intelligentsia parisienne mais annonce une réforme des conditions de garde à vue et de reconduite aux frontières.

L'histoire du droit français de la nationalité est étroitement liée aux réalités politiques, économiques et sociales d'une époque. Mais elle est aussi guidée par une sorte de « mystique », celle d'une communauté nationale formée par le partage d'un certain nombre de principes et de valeurs. Bien que concurrencée aujourd'hui par d'autres liens d'appartenance, la nationalité reste un élément fondamental du « vivre ensemble ».