Producteurs et distributeurs de produits alimentaires et non alimentaires ont saisi l'urgence de réduire les emballages pour diminuer les déchets. Les enjeux consistent à répondre aux réglementations et aux attentes des consommateurs. Les stratégies déployées : favoriser le recyclable et le recyclé, adopter des matériaux durables, opter pour des contenants réutilisables, miser sur l'écoconception. Explications et détails. Quelques données chiffrées.

La "bio-inspiration" découle du biomimétisme : il s'agit de s'inspirer des formes et fonctionnements présents dans la nature pour les utiliser ensuite dans les innovations et technologies humaines, afin de les rendre plus performantes. La dimension écologique s'avère intrinsèquement liée à cette approche, mais elle reste souvent peu présente dans le produit final de l'entreprise. La "bio-inspiration" va surtout desservir ses intérêts financiers, et peut alors se rapprocher d'une forme de greenwashing.

Réduire son empreinte carbone s'impose comme une action de plus en plus indispensable pour les entreprises en 2022, à l'heure de la transition écologique. Un tel positionnement peut également servir d'atout marketing à l'international, les solutions décarbonées étant de plus en plus recherchées par les marchés. La décarbonation devient ainsi un enjeu de compétitivité qui doit être sérieusement considéré. Depuis 2020, le gouvernement français s'est lui-même lancé dans une politique de décarbonation des financements exports publics afin d'inciter les entreprises à se "verdir". Sommaire.

En France, des industriels et distributeurs engagent diverses initiatives pour réduire les emballages. Ces derniers représentent un gisement de 5,3 millions de tonnes produit en France, dont 92% occupés par le verre, le plastique et le papier-carton. Parmi les initiatives : la vente en mode vrac, la refonte et l'écoconception des emballages, le retour de la consigne, la réduction des contenants et les nouveaux matériaux, une réflexion sur l'amont logistique. Des exemples de stratégies. Données chiffrées.

Pour lutter contre la fast fashion, Clarisse Merlet, architecte engagée, a développé un matériau écoresponsable aux propriétés isolantes à partir de vêtements usagés. Les grandes marques françaises se l'arrachent.

Par la force des choses, la crise sanitaire a remis la chambre et la literie au centre des préoccupations d’ameublement des Français, qui semblent désormais convaincus de consacrer un budget conséquent au service de leur confort. Issu d’un véritable savoir-faire traditionnel, le matelas “made in France” a la cote, mais l’industrie hexagonale ne suffit pas à répondre à la demande. Quant au côté écologique très recherché par les acheteurs, il reste difficile à mettre en oeuvre tant la composition d’un matelas est protéiforme et peut rendre son désassemblage et son recyclage complexes.

Poussés par la réglementation, les acteurs de l'emballage et les industriels innovent pour trouver des emballages plus respectueux de l'environnement, et tout particulièrement limiter l'emploi du plastique. Ils misent sur des matériaux d'origine naturelle ou biorecyclables. En attendant que les moyens de production satisfassent la demande, et en raison de l'augmentation prévisible des prix de revient, les filières de collecte, et surtout des plastiques, devront également être développées. Explications et détails, sous la forme d'un dossier. Sommaire.